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Syrie : l'envoyé de l'ONU se félicite d'un accord à Astana sur des 'zones de désescalade'

L'Envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, informe la presse à Genève, le 24 mars 2017. Photo ONU/Violaine Martin
L'Envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, informe la presse à Genève, le 24 mars 2017. Photo ONU/Violaine Martin

Syrie : l'envoyé de l'ONU se félicite d'un accord à Astana sur des 'zones de désescalade'

L'Envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, s'est félicité jeudi de l'accord auquel sont parvenus la Russie, la Turquie et l'Iran à la réunion d'Astana, au Kazakhstan, sur la création de 'zones de désescalade' en Syrie.

« Aujourd'hui, à Astana, je pense que nous avons assisté à une avancée positive importante et prometteuse allant dans la bonne direction s'agissant du processus pour désamorcer le conflit », a déclaré M. de Mistura, lors d'un point de presse à Astana, où il participe aux pourparlers. Selon lui, l'accord est un pas dans la bonne direction, car il pousse « à une désescalade concrète dans quatre zones, en plus du cessez-le-feu ».

Les pourparlers d'Astana, parrainés par la Russie, l'Iran et la Turquie et qui portent sur les aspects sécuritaires du conflit en Syrie, sont menés en parallèle des pourparlers plus politiques sur l'avenir de ce pays organisés à Genève.

Selon la presse, l'accord préliminaire signé jeudi par la Russie, l'Iran et la Turquie, créerait des zones de sécurité dans la province d'Idlib, au nord de la ville de Homs, dans la Ghouta orientale, près de Damas, et dans le sud de la Syrie.

L'Envoyé spécial de l'ONU a souhaité que la mise en œuvre sur le terrain de ces 'zones de désescalade' devienne une réalité dans les deux prochaines semaines pour la reprise des pourparlers de Genève. Il a précisé qu'il allait consulter le Secrétaire général de l'ONU et les parties prenantes syriennes pour fixer et annoncer bientôt une date pour ces pourparlers.

M. de Mistura a ajouté qu'il était important que la désescalade dans les quatre zones soit suivie d'un accès humanitaire.

Il a mentionné également deux questions importantes pour la population syrienne : le déminage et la question des détenus, des personnes disparues et enlevées.