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L'ONUDC demande une plus grande vigilance face aux récentes attaques de pirates somaliens

Des pirates présumés attendent les mains en l'air que des membres d'une opération de lutte contre la piraterie montent à bord de leur embarcation (archives). Photo US Navy/Jason R Zalasky
Des pirates présumés attendent les mains en l'air que des membres d'une opération de lutte contre la piraterie montent à bord de leur embarcation (archives). Photo US Navy/Jason R Zalasky

L'ONUDC demande une plus grande vigilance face aux récentes attaques de pirates somaliens

Le chef de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Yury Fedotovo, a prévenu mardi que les pirates somaliens constituaient toujours une menace après une série d'attaques par ces pirates.

« Avec trois attaques, après une accalmie de cinq ans, il est clair que les pirates somaliens sont de nouveau une menace et ont l'intention de continuer à attaquer la navigation commerciale. J'invite la communauté internationale à être vigilante, à travailler en étroit partenariat et à poursuivre les pirates somaliens », a déclaré le chef de l'ONUDC.

Le 13 mars, le navire MT Aris 13 a été attaqué par des pirates somaliens à bord de bateaux rapides. L'équipage a été pris en otage avant d'être relâché après des coups de feu et des négociations.

Une deuxième attaque s'est produite le 23 mars lorsque le navire de pêche Asayr 2 a été détourné. Les membres d'équipage ont été ensuite relâchés, tandis que le navire a été gardé par les pirates pour d'éventuelles attaques futures contre des navires commerciaux.

Le 1er avril, le cargo Al Kaushar a été pris en embuscade. Onze membres d'équipage seraient actuellement retenus en otage par des pirates somaliens.

La dernière attaque majeure contre la navigation commerciale remonte à 2012 lorsque le MV Smyrni avait été saisi et l'équipage pris en otage.

Parlant des récentes attaques, le chef du programme de criminalité maritime de l'ONUDC à Nairobi, Alan Cole, a rappelé que « la menace de la piraterie somalienne n'a jamais disparu ». Selon lui, « elle a été supprimée par le bon travail de l'industrie maritime et de ses équipes de sécurité, des forces navales, et avec l'appui de l'ONUDC pour les poursuites et à l'emprisonnement de 1.300 pirates ».

L'ONUDC a rappelé que de grandes parties de la côte somalienne restent hors de portée des autorités chargées de l'application de la loi. Pour cette raison, les navires devraient continuer à suivre les conseils des forces navales et de l'Organisation maritime internationale lors de la planification de leur passage au large de la Somalie, a ajouté l'agence onusienne.