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La poésie est un moyen de combattre les injustices et de promouvoir la liberté, selon l'UNESCO

Des enfants lisent de la poésie lors d'un festival à Tombouctou, au Mali (archives). Photo ONU/Marco Dormino
Des enfants lisent de la poésie lors d'un festival à Tombouctou, au Mali (archives). Photo ONU/Marco Dormino

La poésie est un moyen de combattre les injustices et de promouvoir la liberté, selon l'UNESCO

A l'occasion de la Journée mondiale de la poésie, la Directrice générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, a rappelé mardi que la poésie est une « fenêtre sur l'époustouflante diversité de l'humanité ».

A l'occasion de la Journée mondiale de la poésie, la Directrice générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, a rappelé mardi que la poésie est une « fenêtre sur l'époustouflante diversité de l'humanité ».

« En célébrant la poésie aujourd'hui, nous célébrons notre capacité de nous rassembler dans un esprit de solidarité et de gravir et escalader « les sommets nébuleux de notre temps », a déclaré Mme Bokova dans un message. « Élaborée avec des mots, colorée par des images, composée suivant une métrique donnée, la poésie détient un pouvoir sans égal ; celui d'ébranler notre quotidien et de nous rappeler la beauté de ce qui nous entoure et la résilience de l'esprit humain ».

Célébrée tous les 21 mars, la Journée mondiale de la poésie a été proclamée par la Conférence générale de l'UNESCO en 1999. La Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'organisation siégeant à Paris recense des dizaines de formes d'expressions orales et de poésie, qu'il s'agisse des Tsiattista, joutes poétiques chypriotes ; du Ca trù, chant poétique vietnamien ; ou encore de l'Al-Taghrooda, poésie chantée traditionnelle des Bédouins à Oman et dans les Émirats arabes unis.

« Aussi ancienne que la langue elle-même, la poésie reste, en ces temps troublés, plus indispensable que jamais, en tant que source d'espoir et moyen de partager le sens de la vie sur terre », a dit la cheffe de l'UNESCO. Citant le poète chilien Pablo Neruda : « La poésie est toujours un acte de paix », Mme Bokova a rappelé que la poésie est unique car elle traverse le temps, l'espace et les cultures pour atteindre directement le cœur des gens où qu'ils soient.

« Source de dialogue et de compréhension, la poésie a toujours été un moyen de combattre les injustices et de promouvoir la liberté », a souligné la Directrice générale. « Comme l'a dit la nouvelle Ambassadrice de bonne volonté de l'UNESCO pour la liberté artistique et la créativité, Deeyah Khan, toutes les formes d'art, dont la poésie, « ont ce pouvoir extraordinaire d'exprimer la résistance et la rébellion, la protestation et l'espoir ».

Pour Mme Bokova, la poésie n'est pas un luxe. « Elle est au cœur de ce que nous sommes : des femmes et des hommes vivant ensemble aujourd'hui, se nourrissant de l'héritage des générations précédentes, jouant le rôle de gardiens du monde pour nos enfants et petits-enfants », a-t-elle rappelé. « Nous en avons besoin pour faire avancer le Programme de développement durable à l'horizon 2030, mettre en œuvre l'Accord de Paris sur les changements climatiques et veiller à ce qu'aucune femme ni aucun homme ne soit laissé pour compte », a-t-elle conclu.