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Syrie : le Conseil de sécurité salue les efforts de l'Envoyé de l'ONU et lui renouvelle son appui

L'Envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, devant le Conseil de sécurité. Photo ONU/Manuel Elias
L'Envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, devant le Conseil de sécurité. Photo ONU/Manuel Elias

Syrie : le Conseil de sécurité salue les efforts de l'Envoyé de l'ONU et lui renouvelle son appui

Une semaine après la conclusion du dernier cycle de négociations inter-syriennes à Genève, les membres du Conseil de sécurité ont réitéré vendredi leur soutien aux efforts de l'Envoyé spécial de l'ONU, Staffan de Mistura, en vue de faciliter un règlement politique durable de la crise en Syrie.

Après avoir écouté mercredi le rapport de M. de Mistura, les membres du Conseil se sont félicités dans une déclaration de la conclusion du dernier cycle de négociations et ont salué l'annonce faite par l'Envoyé spécial d'un ordre du jour clair pour les futurs pourparlers. Ces derniers devraient se concentrer sur la gouvernance, les questions constitutionnelles, les élections, la lutte contre le terrorisme, la sécurité et la confiance, conformément à la résolution 2254 adoptée par le Conseil en 2015.

Après son audition devant le Conseil, M. de Mistura avait indiqué son intention de ramener les parties à Genève pour une cinquième série de négociations à partir du 23 mars. Les membres du Conseil ont déclaré attendre avec intérêt la reprise rapide des négociations ont encouragé les parties syriennes à reprendre les pourparlers de bonne foi et à s'engager « de manière constructive et sans conditions préalables » envers l'ordre du jour fixé par l'Envoyé spécial.

Les membres du Conseil ont reconnu que la poursuite des négociations politiques a été rendue possible par le cessez-le-feu développé à travers le processus d'Astana en janvier, à l'initiative de la Russie, de l'Iran et de la Turquie. Ils ont demandé aux parties syriennes de mettre pleinement en œuvre le cessez-le-feu, établi conformément aux dispositions du 29 décembre 2016, y compris la cessation des violations du cessez-le-feu et la garantie d'un accès humanitaire.

Jeudi, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, avait prévenu que la situation risquait de se dégrader encore davantage si des mesures radicales ne sont pas engagées pour consolider la paix et la sécurité. « Le conflit en Syrie n'est pas une question de chiffres, mais une question de personnes », avait souligné M. Grandi. Les 15 ont encouragé les membres du Groupe international de soutien de la Syrie à user de leur influence sur les parties pour aider à mettre fin aux violations, à réduire la violence, à renforcer la confiance et à assurer un accès humanitaire sûr, durable et sans entrave.

Soulignant à nouveau leur ferme attachement à la souveraineté, à l'indépendance, à l'unité et à l'intégrité territoriale de la République arabe syrienne, les membres du Conseil ont réaffirmé que la seule solution durable à la crise que travers actuellement le pays réside dans un processus politique inclusif dirigé par les Syriens et qui répond aux aspirations légitimes du peuple syrien sur la base du Communiqué de Genève du 30 juin 2012.

Les membres du Conseil ont également réaffirmé leur engagement à assurer l'inclusion des femmes syriennes dans le processus politique par des consultations et un dialogue soutenus, et à promouvoir leur participation pleine et effective.