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Le Conseil de sécurité proroge de six mois le mandat de la Mission de l'ONU en Libye

Le Conseil de sécurité de l'ONU (photo archives). Photo ONU/Eskinder Debebe
Le Conseil de sécurité de l'ONU (photo archives). Photo ONU/Eskinder Debebe

Le Conseil de sécurité proroge de six mois le mandat de la Mission de l'ONU en Libye

Le Conseil de sécurité de l'ONU a prorogé lundi jusqu'au 15 décembre 2016 le mandat de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (MANUL).

Le Conseil, par la résolution 2291 (2016), adoptée à l'unanimité, charge la Mission en tant que mission politique spéciale intégrée d'appuyer, « dans le strict respect du principe de l'appropriation nationale », la mise en œuvre de l'Accord politique libyen, la formation du Gouvernement d'entente nationale, la mise en place du dispositif de sécurité et les étapes ultérieures de la transition libyenne.

Constatant que, depuis le 30 mars 2016, la MANUL assure une présence constante en Libye pour appuyer le Conseil de la présidence et le Comité de sécurité temporaire, le Conseil invite la Mission à rétablir une présence permanente en Libye « par un retour échelonné ».

Dans son rapport sur l'évolution récente de la situation politique et des conditions de sécurité en Libye, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, note qu'il reste beaucoup à faire pour mobiliser des soutiens supplémentaires à la mise en œuvre de l'Accord politique libyen, signé le 17 décembre 2015 au Maroc, et appuyer les nouvelles institutions de transition dans l'exercice de leurs fonctions.

Le Secrétaire général rappelle que les autorités libyennes doivent faire face « de toute urgence » à un problème crucial, à savoir lutter contre la prolifération massive d'armes et le grand nombre de groupes armés actifs dans le pays. Il reste également alarmé par la menace que font peser sur la Libye et sur la région les groupes extrémistes et terroristes, en particulier l'État islamique d'Iraq et du Levant (EIIL).

Ban Ki-moon recommande donc que la MANUL continue à appuyer les autorités pendant qu'elles s'établissent dans le pays et qu'elle s'entretienne avec elles des priorités autour desquelles devrait être organisée l'aide internationale.