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Syrie : l'UNRWA s'inquiète d'une épidémie présumée de typhoïde près de Yarmouk

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Syrie : l'UNRWA s'inquiète d'une épidémie présumée de typhoïde près de Yarmouk

Face à de nouveaux cas présumés de typhoïde et de gale près du camp de Yarmouk, l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a appelé les donateurs à accroître leur soutien financier pour aider les réfugiés palestiniens en Syrie.

Selon l'UNRWA, neuf nouveaux cas présumés de fièvre typhoïde et un cas de gale ont récemment été signalés à Yalda, une zone voisine du camp de Yarmouk dans laquelle beaucoup de réfugiés Palestiniens ont trouvé refuge.

Depuis le 1er avril, le camp de Yarmouk, situé dans une zone résidentielle de la banlieue de Damas, a en effet été le théâtre d'intenses combats entre groupes armés, prenant au piège les 18.000 réfugiés, dont 3.500 enfants, résidant au sein du camp.

L'Office de l'ONU, qui a établi un centre de santé à Yalda, fournit des soins de santé de base aux civils ayant fui le camp de Yarmouk et traite quotidiennement jusqu'à 330 patients, a déclaré l'agence.

Alors que les températures estivales élevées et les interruptions régulières d'eau et d'approvisionnement alimentaire continuent d'affecter Yarmouk, Yalda, et d'autres villes telles que Babila et Beit Saham, l'apparition de la fièvre typhoïde risque d'aggraver la situation déjà vulnérable des réfugiés, s'est inquiété l'UNRWA.

Tout en saluant l'aide des autorités syriennes dans la conduite de ses opérations humanitaires, l'Office a également noté qu'en raison des services de santé extrêmement limités sur place, il n'a pas actuellement la capacité de réagir à des épidémies majeures et de répondre aux besoins de santé d'urgence.

Pour faire face notamment à cette épidémie présumée de typhoïde et de gale dans la zone, l'UNRWA a appelé les pays donateurs à accroître leur soutien.

En effet, selon l'agence, seuls 31% des fonds demandés pour faire face à la crise syrienne en 2015 ont été reçus, alors que plus de 95 % des réfugiés palestiniens dépendent de l'ONU pour obtenir de la nourriture, de l'eau et des soins de santé.