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En visite en Italie, Ban Ki-moon s'inquiète du sort des migrants en mer Méditerranée

Le Secrétaire général Ban Ki-moon avec le Premier ministre italien Matteo Renzi à bord d'un navire italien en Sicile. Photo ONU/Mark Garten
Le Secrétaire général Ban Ki-moon avec le Premier ministre italien Matteo Renzi à bord d'un navire italien en Sicile. Photo ONU/Mark Garten

En visite en Italie, Ban Ki-moon s'inquiète du sort des migrants en mer Méditerranée

Alors que les pays européens sont confrontés actuellement à une crise humanitaire en mer Méditerranée, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a effectué lundi une visite en Italie, où il a fait part de sa préoccupation concernant le sort des migrants qui risquent leur vie en tentant de rejoindre l'Europe.

A Rome, le Secrétaire général a rencontré le Premier ministre italien Matteo Renzi, et la Haut-Représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini.

Il « a discuté avec eux de ses préoccupations concernant la situation des migrants en mer Méditerranée et a souligné la nécessité pour les autorités de porter leurs efforts sur le sauvetage en mer », a précisé le porte-parole adjoint du chef de l'ONU, Farhan Haq, lors d'un point de presse à New York.

Plus tard, le Secrétaire général s'est rendu avec M. Renzi et Mme Mogherini en Sicile où il est monté à bord d'un navire italien pour observer les efforts faits sur le terrain pour venir en aide aux migrants.

Le chef de l'ONU a estimé que la crise des migrants tentant de rejoindre l'Europe en traversant la Méditerranée à leurs risques et péril était l'une « des pires crises humanitaires depuis la Deuxième guerre mondiale ».

« Des milliers de personnes ont perdu la vie à la recherche d'un avenir meilleur », a dit M. Ban alors qu'il se trouvait à bord du navire italien le San Giusto. « Nous devons prendre soin d'eux ».

Le chef de l'ONU a reconnu que cette crise des migrants représentait un défi de taille pour le gouvernement italien et pour les autres gouvernements européens et il a salué les efforts de l'Union européenne pour faire face à cette crise humanitaire.

« Nous sommes prêts à travailler avec vous », a-t-il ajouté. Selon lui, la priorité est de faire cesser et prévenir ce trafic d'êtres humains. Il a aussi estimé qu'il fallait s'attaquer aux causes profondes de cette crise humanitaire. « Nous devons trouver une solution politique, sur le terrain, en particulier en Libye », a-t-il ajouté.