Afghanistan : la France soutient l'aide d'urgence du PAM visant à stimuler l'économie locale
Le Gouvernement français a annoncé une contribution de 400.000 euros au Programme alimentaire mondial des Nation Unies (PAM) afin de soutenir l'aide d'urgence en Afghanistan en 2015, a salué mercredi l'agence onusienne.
L'annonce a été faite formellement lors d'une cérémonie de signature organisée à l'ambassade de France à Kaboul, en présence de hauts représentants du gouvernement français et du PAM. La nouvelle contribution française permettra au PAM de transporter et de distribuer des denrées alimentaires achetées localement afin de venir en aide à quelques 45.000 personnes affectées par des catastrophes d'origine naturelle ou humaine.
Le PAM utilisera les fonds français pour acheter du blé auprès de petits producteurs et d'associations d'agriculteurs, mais aussi des Biscuits Energétiques produits dans une usine locale de Jalalabad, à l'est de l'Afghanistan.
« Cette contribution est extrêmement bienvenue car elle permettra non-seulement d'assurer une assistance alimentaire vitale aux populations en cas d'urgence, mais aussi de soutenir les agriculteurs et commerces locaux. En effet, le PAM achète localement l'ensemble des denrées alimentaires qu'il distribue, y compris les Biscuits énergétiques », a expliqué le Représentant et Directeur du PAM en Afghanistan, Claude Jibidar, dans un communiqué de presse rendu public à Kaboul pour l'occasion.
Selon M. Jibidar, le fait d'acheter la nourriture localement assure au PAM un approvisionnement rapide, efficace et stable pour répondre aux urgences alimentaires. L'agence achète la nourriture directement auprès de petits agriculteurs, renforçant ainsi les marchés céréaliers afghans et l'accès des petits producteurs à ces marchés.
En 2015, le PAM en Afghanistan prévoit d'apporter une assistance alimentaire à 3,4 millions d'Afghans vulnérables dans l'ensemble des 34 provinces du pays, au travers de divers programmes de sécurité nutritionnelle, de distributions de Repas Scolaires, de formation professionnelle, ou encore de transferts monétaires et de bons alimentaires.