Ban Ki-moon exhorte la communauté internationale à ne « jamais oublier » les lycéennes enlevées de Chibok
« Il y a de cela un an, plus de 276 filles ont été enlevées par Boko Haram dans leur école à Chibok, dans l'Etat de Borno, au nord-est du Nigeria. Bien que certaines des filles aient eu la chance de s'échapper, le sort d'un grand nombre d'entre elles reste inconnu à ce jour », a déploré le Secrétaire général dans un communiqué de presse, rendu public à New York.
« Nous ne devons jamais oublier les filles enlevées de Chibok, et je ne m'arrêterai jamais d'appeler à leur libération immédiate et leur retour dans leurs familles en toute sécurité », a déclaré M. Ban.
Au cours des 12 derniers mois, Boko Haram a intensifié ses attaques brutales sur les garçons et les filles au Nigeria et dans les pays voisins, a poursuivi le Secrétaire général, ajoutant que « des centaines de milliers d'enfants ont été déplacés de leurs maisons, et privés de leur droit de vivre et de grandir dans la sécurité, la dignité et la paix ».
« Les assassinats, enlèvements et recrutements d'enfants perpétrés par Boko Haram, y compris l'utilisation des filles comme des 'kamikazes', sont odieux », s'est indigné M. Ban.
« Je reste également profondément préoccupé par les attaques répétées et lâches du groupe ciblant les écoles, en violation grave du droit international humanitaire », a poursuivi le chef de l'ONU, ajoutant que se rendre à l'école ne devrait pas être un acte de bravoure et que les enfants du nord-est du Nigeria et des pays voisins devaient être autorisés à vivre en paix et jouir de leur droit à une éducation sûre.
M. Ban a par ailleurs indiqué que la « réponse légitime » aux attaques de Boko Haram devait être pleinement compatible avec le droit international et s'abstenir de créer des risques supplémentaires pour la protection des enfants.
« En ce jour, je réaffirme mon soutien aux gouvernements et aux peuples de la région dans la lutte contre Boko Haram », a conclu le Secrétaire générale, témoignant de sa solidarité envers les familles et les communautés de toutes les personnes enlevées.