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Afghanistan : L'ONU souhaite renforcer la capacité de réaction aux catastrophes

La Secrétaire générale adjointe de l'ONU aux affaires humanitaires, Valerie Amos, (à gauche) avec le Vice-président afghan Karim Khalili
MANUA
La Secrétaire générale adjointe de l'ONU aux affaires humanitaires, Valerie Amos, (à gauche) avec le Vice-président afghan Karim Khalili

Afghanistan : L'ONU souhaite renforcer la capacité de réaction aux catastrophes

La Secrétaire générale adjointe de l'ONU aux affaires humanitaires, Valerie Amos, a appelé mardi les bailleurs de fonds et les agences humanitaires à poursuivre leur soutien au peuple afghan en soulignant qu'il reste beaucoup à faire pendant la période de transition que traverse le pays.

« Beaucoup a été réalisé au cours de la dernière décennie, mais il reste beaucoup à faire. Il y a cinq millions de réfugiés afghans dans les pays voisins et un nombre considérable de personnes sont déplacées à l'intérieur du pays », a rappelé Mme Amos dans un communiqué de presse.

La chef du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) est arrivée dans la capitale afghane Kaboul ce matin afin d'évaluer la situation humanitaire dans le pays et elle a souligné qu'une gestion attentive est nécessaire pendant la période de transition dans le pays.

« Même si l'assistance internationale est appelée à diminuer, nous devons continuer de mobiliser les ressources pour aider ceux qui ont besoin d'une assistance urgente. Il est nécessaire de trouver un équilibre entre le soutien pour le secteur de la sécurité et celui pour la fourniture de services de base, pour le développement et la gouvernance », a-t-elle indiqué.

Plus tôt dans la journée, Mme Amos a rencontré le Vice-président Khalili. Elle a souligné que le gouvernement et les partenaires humanitaires devaient trouver des façons pour fournir une assistance plus efficace aux victimes des catastrophes naturelles et pour consolider la résilience des communautés locales à long terme.

« Nous devons continuer à améliorer l'action humanitaire et à soutenir le gouvernement afin que celui-ci renforce sa capacité de réaction et pour qu'il soit mieux préparé aux catastrophes », a insisté Mme Amos.