Afghanistan : l'ONU veut travailler de manière plus inclusive avec les autorités

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour l'Afghanistan, Jan Kubis, a indiqué mercredi qu'après dix ans de présence en Afghanistan, la Mission d'assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA), souhaitait travailler de manière plus inclusive avec le gouvernement et la société civile afghane, comme le prévoit son nouveau mandat octroyé par le Conseil de sécurité le 22 mars.

« Nous constatons qu'il y a une demande forte que l'ONU ne travaille pas de façon détachée, mais pour soutenir la société et le gouvernement afghan. Le mandat a une durée d'un an, mais il y a un grand travail à faire, cela prendra plusieurs années et ces objectifs guideront notre travail pour les années à venir », a déclaré M. Kubis.

Le Représentant spécial a expliqué que l'ONU allait poursuivre le travail de promotion de la paix et de la réconciliation et de coordination des efforts civils internationaux et allait apporter un soutien plus cohérent au gouvernement. Le renforcement des institutions afghanes sera désormais une priorité pour l'UNAMA.

« La majorité du peuple afghan souhaite la paix, moins de tueries et davantage de stabilité. En tant que représentants de l'ONU, nous devons soutenir le processus de paix et je promets un engagement. Cela implique un dialogue avec les combattants. Sans dialogue, il ne peut pas y avoir de processus de paix inclusif », a-t-il souligné.

« Nous sommes prêt à discuter avec tous les segments de la société, avec toutes les forces politiques, et avec des personnes des quatre coins de l'Afghanistan », a-t-il ajouté.

Lors d'un récent déplacement au Tadjikistan pour participer à la Conférence de coopération économique régionale sur l'Afghanistan, M. Kubis a noté que la participation des Présidents d'Afghanistan, du Pakistan, du Tadjikistan et de l'Iran avait envoyé un signal fort sur la détermination régionale à promouvoir la paix, la stabilité et le développement.