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Ban Ki-moon appelle à nouveau le Président syrien à autoriser un accès humanitaire

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Photo/Pierre Albouy
Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Photo/Pierre Albouy

Ban Ki-moon appelle à nouveau le Président syrien à autoriser un accès humanitaire

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a de nouveau appelé lundi soir le Président syrien, Bachar Al-Assad, à autoriser un accès humanitaire aux zones touchées par les violences en Syrie, répétant qu'il était très inquiet de ce qui se passait dans ce pays.

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a de nouveau appelé lundi soir le Président syrien, Bachar Al-Assad, à autoriser un accès humanitaire aux zones touchées par les violences en Syrie, répétant qu'il était très inquiet de ce qui se passait dans ce pays.

Dans un discours prononcé au ministère argentin des Affaires étrangères, à Buenos Aires, où il se trouvait en visite, le chef de l'ONU a noté que le soulèvement populaire en Syrie s'était propagé dans tout le pays. « Les gens crient et expriment leur volonté de changement », a-t-il dit.

« Le gouvernement a répondu par des attaques épouvantables. Mais vous, l'Argentine, nous avez enseigné que les balles ne peuvent pas tuer l'esprit des êtres humains. La violence ne peut pas détruire l'envie de dignité, de respect et de justice qui se trouve dans chaque cœur humain », a-t-il ajouté.

« J'appelle une fois encore le Président (Bachar Al-)Assad de Syrie à autoriser un accès humanitaire aux zones affectées et à permettre une mission d'évaluation mandatée par le Conseil des droits de l'homme. A deux reprises, je l'ai exhorté à accepter ces missions », a-t-il encore dit.

La semaine dernière, un porte-parole du Secrétaire général avait indiqué que ce dernier avait tenté en vain de joindre au téléphone le Président Assad pour discuter de la situation en Syrie.

Selon le Secrétaire général, la leçon à retenir de ces derniers mois dans le monde arabe est que les dirigeants « font trop peu et trop tard. » « Ils ne comprennent tout simplement pas ce que les gens veulent vraiment », a-t-il ajouté.