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En visite à Jérusalem, Valerie Amos déplore l'impact du Mur sur les communautés

A Ramallah, en Cisjordanie, le mur séparant Israéliens et Palestiniens.
IRIN/Shabtai Gold
A Ramallah, en Cisjordanie, le mur séparant Israéliens et Palestiniens.

En visite à Jérusalem, Valerie Amos déplore l'impact du Mur sur les communautés

La Secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires humanitaires, Valerie Amos, est arrivée samedi à Jérusalem pour débuter une visite de quatre jours dans les Territoires palestiniens occupés et en Israël. Elle a déploré l'impact négatif du Mur qui divise la Cisjordanie en deux.

Dès le premier jour de sa visite elle a pu évaluer l'impact du Mur qui sépare les communautés palestiniennes dans la ville de Jérusalem. Le Mur sépare les communautés sur 85% de la longueur de la Cisjordanie.

« Je suis horrifiée de la manière dont le Mur affecte les Palestiniens. Il divise les communautés et entrave l'accès au service. J'ai visité une école d'une seule salle de classe et sans fenêtre. Une situation qui ne peut s'améliorer puisque les lois de planification territoriale l'en empêchent. C'est inacceptable », a déploré samedi Valerie Amos dans un communiqué.

Le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) estime que cette séparation affecte 8.500 Palestiniens qui vivent dans des zones situées entre le Mur et la Ligne verte.

La chef des affaires humanitaires de l'ONU a visité le village de Nabi Samwil dans le gouvernorat de Jérusalem. Le Mur isole ce village du reste de la Cisjordanie. Les résidents de ce village ne peuvent pas accéder à Jérusalem sans l'obtention d'un permis et sans en passer par des postes de contrôle.

Selon OCHA, seulement 13% des territoires de Jérusalem sont accessibles aux Palestiniens qui vivent déjà en situation de surpopulation. Environ 60.000 résidents de Jérusalem-Est se sont fait détruire leur logement, faute de permis de construire.