L'ONUDC plaide pour l'implication du secteur privé dans la lutte contre la corruption

« Les récents événements au Moyen-Orient ont démontré que la corruption a le pouvoir de bouleverser les fondamentaux d'une société. Même dans les régions où la paix et la prospérité prévalent, la corruption est un lourd fardeau », a déclaré Youri Fedotov lors de cette conférence qui se déroule mercredi et jeudi à Paris en France dans le cadre du G20.
« Il est temps pour le secteur privé d'agir au-delà des déclarations et de prendre des mesures concrètes. Le secteur privé peut jouer un rôle clé pour améliorer la responsabilité et la transparence et renforcer l'économie globale », a-t-il ajouté.
Le chef de l'ONUDC a proposé un plan de lutte anti-corruption : adoption par les entreprises de politiques anti-corruption dans la droite ligne des mesures préconisées dans la Convention de l'ONU contre la corruption ; établissement d'un mécanisme d'examen de l'intégrité ; investissement dans le renforcement de l'intégrité publique dans les pays en développement et investissement dans des mécanismes de lutte anti-corruption sur l'ensemble de la chaîne commerciale.
Les Etats parties de la Convention de l'ONU contre la corruption se réuniront en octobre à Marrakech, au Maroc, afin d'évaluer les progrès effectués et les défis à relever au niveau global.