Syrie : le Conseil des droits de l'homme tiendra une session spéciale vendredi
Cette session spéciale est organisée à la demande des Etats-Unis de la part de 16 Etats membres du Conseil : la Belgique, la France, la Hongrie, le Japon, le Mexique, la Norvège, la Pologne, la République de Corée, la République de Moldova, le Sénégal, la Slovaquie, l'Espagne, la Suisse, le Royaume Unis et la Zambie.
Une session spéciale ne peut être convoquée que si un tiers des 47 membres du Conseil des droits de l'homme le demande. Plusieurs autres Etats soutiennent cette requête et auront le statut d'observateurs : l'Autriche, l'Australie, le Canada, la Croatie, la République Tchèque, le Danemark, la Finlande, l'Allemagne, la Grèce, l'Island, l'Irlande, l'Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Nouvelle Zélande, le Portugal, la Roumanie, la Slovénie et la Suède.
Selon le Haut commissariat aux droits de l'homme (HCDH), plus d'une centaine de personnes ont été tuées en Syrie entre vendredi et dimanche. Au moins 76 manifestants ont été tués au cours de la seule journée de vendredi et 31 autres personnes ont été abattues dans sept villes différentes du pays.
Mardi, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et la Haut commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, ont appelé à la mise en place d'une enquête « indépendante, transparente et efficace » sur les récents événements.
La dernière session spéciale organisée au Conseil des droits de l'homme de l'ONU s'est tenue le 25 février dernier sur la situation en Libye.