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L'Algérie appelle au respect des engagements sur l'aide au développement

L'Algérie appelle au respect des engagements sur l'aide au développement

Le Ministre des Affaires étrangères de l'Algérie, Mourad Medelci, a appelé lundi la communauté internationale à respecter « ses engagements en matière d'Aide publique au développement » afin d'atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Pour cela, l'Algérie propose « un moratoire sur la dette des pays en développement en difficulté et une amélioration de l'accès de leurs produits aux marchés des pays industrialisés ». « Les retombées de la crise économique mondiale se font ressentir de manière particulière sur les pays les plus démunis, notamment, en Afrique, dont elles retardent la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) », a-t-il ajouté.

« Il est fondamental que la communauté internationale respecte ses engagements en matière d'Aide publique au développement et de mette en œuvre les mesures additionnelles pour venir en aide à ces pays et leur permettre, sinon d'atteindre les OMD, du moins de s'en approcher a l'échéance de 2015. Dans cette perspective, il est important de réduire d'abord l'impact de la pauvreté qui est le principal obstacle à la concrétisation des OMD », a expliqué le ministre des Affaires étrangères algérien.

Mourad Medelci a également affirmé « que les Etats non dotés de l'arme nucléaire, dont l'Algérie, sont en droit de demander aux Etats nucléaires d'assumer pleinement la responsabilité qui leur incombe de mettre en œuvre des mesures concrètes en vue d'un réel désarmement nucléaire ». Le ministre des Affaires étrangères a estimé que les résultats de la Conférence d'examen du Traité de non-prolifération des armes nucléaires de 2010 constituent « un pas positif » qui doit « aboutir à la mise en place d'une zone exempte d'armes nucléaires au Moyen-Orient ».

Il a par ailleurs rappelé que l'Algérie « a toujours plaidé en faveur du droit légitime des pays à l'acquisition de la technologie nucléaire à des fins pacifiques et déploré la politique des deux poids, deux mesures ». Le pays est convaincu que « seul le dialogue et les moyens pacifiques sont susceptibles d'aplanir les désaccords » et « qu'aucun Etat ne peut sanctuariser son territoire par la seule force brutale des armes ».

Le ministre des affaires étrangères a également abordé les problèmes liés au terrorisme et a informé la communauté internationale de l'ambition des pays sahélo-sahariens « de forger ensemble une vision la plus large et la plus cohérente possible des enjeux d'une sécurité collective ».