L'actualité mondiale Un regard humain

Le PNUE se félicite des efforts de quatre pays pour protéger la grue de Sibérie

Le PNUE se félicite des efforts de quatre pays pour protéger la grue de Sibérie

media:entermedia_image:d50b87b3-0bc5-4e4a-a841-8882a8eb2053
Le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) a salué mercredi les efforts de la Chine, de l'Iran, du Kazakhstan et de la Russie pour protéger la grue de Sibérie, un oiseau migrateur menacé d'extinction.

Ces quatre pays se situent sur les routes de migration de cet oiseau, qui parcourt chaque année une distance de 5.000 km depuis ses lieux de nidification dans le nord de la Sibérie pour passer l'hiver en Iran et dans le sud de la Chine, précise le PNUE dans un communiqué.

Ces dernières années, l'assèchement de zones humides, où ces oiseaux ont l'habitude de se reposer, ainsi que la chasse, ont menacé la survie des grues de Sibérie et d'autres espèces d'oiseaux migrateurs. La population des grues de Sibérie est estimée actuellement entre 3.000 et 3.500 oiseaux.

Le programme intitulé Siberian Crane Wetland Project, qui a été lancé il y a dix ans, a permis d'assurer la conservation et la réhabilitation de 16 zones humides, couvrant environ 7 millions d'hectares, sur les deux principales routes migratoires. Il est soutenu par le Global Environment Facility et mis en œuvre par l'International Crane Foundation.

« Les grues de Sibérie ont besoin des zones humides pour se reposer et se nourrir. Mais les communautés et les pays ont aussi besoin des zones humides. Ces zones sont non seulement des fournisseurs d'eau potable et des lieux de pêche productifs mais elles jouent un rôle important dans la protection contre les inondations et la lutte contre le changement climatique », a dit le Directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner.

Le programme bénéficie également à d'autres espèces d'oiseaux migrateurs (cygnes, oies, canards, aigrettes...), dont les populations déclinent fortement, en particulier en Asie.