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L'ONUSIDA salue la baisse du prix des antirétroviraux alternatifs

L'ONUSIDA salue la baisse du prix des antirétroviraux alternatifs

Un agent de santé conseille des femmes sur les traitements du VIH/sida
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a salué jeudi deux accords distincts de réduction des prix entre la Fondation Clinton et les sociétés pharmaceutiques Pfizer et Matrix afin d'améliorer l'accès aux médicaments contre le sida et la tuberculose pour les personnes nécessitant un traitement dit « de seconde intention ».

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a salué jeudi deux accords distincts de réduction des prix entre la Fondation Clinton et les sociétés pharmaceutiques Pfizer et Matrix afin d'améliorer l'accès aux médicaments contre le sida et la tuberculose pour les personnes nécessitant un traitement dit « de seconde intention ».

Ces médicaments s'imposent lorsque les personnes vivant avec le VIH ne répondent pas aux schémas thérapeutiques standards. A la fin de 2008, on estime que 5% des individus sous traitement antirétroviral nécessitaient des médicaments de seconde intention. On s'attend à ce que la demande de ces médicaments s'accroisse au cours des années à venir, indique un communiqué de l'agence.

« La baisse du prix des médicaments antirétroviraux de seconde intention sauvera des vies, » a déclaré le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé. « Ces accords aideront à améliorer la pérennité des programmes nationaux de traitement sur le long terme. »

L'accord conclu avec Matrix sur la mise à disposition de trois médicaments de seconde intention en un conditionnement unique permettra de les dispenser plus facilement et aidera à améliorer l'observance du traitement.

La tuberculose reste l'une des principales causes des décès liés au sida. L'accord avec Pfizer permet aux gens de demander un traitement contre la tuberculose sans interrompre leur traitement de seconde intention. « Les personnes vivant avec le VIH ne devraient pas avoir à choisir entre un traitement contre la tuberculose et un traitement contre le sida, » a ajouté M. Sidibé. « Nous devons éviter que les personnes vivant avec le VIH ne meurent de la tuberculose. »

On estime que 33 millions de personnes vivent avec le VIH. Environ 4 millions de personnes sont actuellement sous traitement antirétroviral. L'ONUSIDA, ainsi que ses coparrainants, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), aident les pays à atteindre leurs objectifs liés à l'accès universel au traitement.

Vendredi, l'ONUSIDA, l'OMS et la Banque mondiale (BM) ont annoncé la mise en place de systèmes de surveillance des effets de la crise économique sur la réponse au sida.

De récentes études montrent que de nombreux pays, notamment d'Afrique sub-saharienne, sont en train de manquer cruellement de stocks de médicaments antirétroviraux.