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Ban appelle à une amélioration des conditions de vie des peuples autochtones

Ban appelle à une amélioration des conditions de vie des peuples autochtones

Des enfants autochtones colombiens au Panama.
A l'occasion de la Journée internationale des peuples autochtones qui sera célébrée dimanche, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, appelle à une amélioration des conditions de vie des peuples autochtones qui continuent souvent d'être marginalisés malgré une meilleure reconnaissance officielle de leurs droits.

« Les peuples autochtones continuent de faire partie des populations les plus marginalisées, souffrant de façon disproportionnée de la pauvreté et d'un accès insuffisant à l'enseignement. Nombre d'entre eux sont victimes quotidiennement de la discrimination et du racisme. Trop souvent, leurs langues subissent des restrictions ou sont menacées d'extinction, tandis que leur territoire est sacrifié pour l'exploitation minière ou la déforestation », souligne M. Ban dans un message.

« Les peuples autochtones tendent à pâtir de mauvais états de santé liés à la pauvreté, à la malnutrition, à la contamination de l'environnement et à des soins de santé inadéquats », ajoute-t-il.

Les peuples autochtones représentent 370 millions de personnes vivant dans 70 pays. « Leurs connaissances traditionnelles, leur diversité culturelle et leurs modes de vie durables apportent une contribution inestimable au patrimoine commun de l'humanité », estime le Secrétaire général.

Selon lui, l'adoption de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones par l'Assemblée générale de l'ONU, en 2007, a marqué un tournant dans la lutte des peuples autochtones pour la justice, l'égalité des droits et le développement.

Toutefois, « des progrès insuffisants dans le secteur de la santé, en particulier, reflètent un écart persistant et important dans nombre de pays entre la reconnaissance officielle des droits des peuples autochtones et la situation réelle sur le terrain. »

« En cette Journée internationale, je lance un appel aux gouvernements et aux sociétés civiles pour qu'ils agissent avec diligence et détermination pour combler cet écart, en collaboration complète avec les peuples autochtones », conclut le Secrétaire général.