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Gaza : Les services de santé se dégradent en raison des restrictions israéliennes - UNRWA

Gaza : Les services de santé se dégradent en raison des restrictions israéliennes - UNRWA

Des habitants de Gaza vivant dans un abri temporaire après la destruction de leur maison lors du conflit en janvier 2009.
Les restrictions imposées aux populations à Gaza avant et après le conflit de décembre 2008-janvier 2009 par Israël continuent de détériorer la situation sanitaire dans le territoire, selon l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).

Les restrictions imposées aux populations à Gaza avant et après le conflit de décembre 2008-janvier 2009 par Israël continuent de détériorer la situation sanitaire dans le territoire, selon l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).

Avant la guerre, près de 4.000 différents objets ou aliments pouvaient être importés à Gaza. Maintenant cette liste ne dépasse pas les 40.

Les restrictions ont aussi affecté la capacité de l'UNRWA à fournir des services de santé. L'agence n'a pas été en mesure de reconstruire les centre de santé endommagés ni les dispensaires à cause des restrictions sur l'importation de matériaux de construction.

L'agence craint de devoir réduire son assistance en matière de santé du fait des contraintes budgétaires. Le budget de santé de l'UNRWA est en effet de 20 dollars par personnes par année : 80 millions de dollars pour 4 millions de personnes. C'est en dessous du strict minimum préconisé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de 60 dollars par personne.

L'UNRWA risque ainsi de devoir fermer l'hôpital de Qalqilya en Cisjordanie.

Par ailleurs, en raison du manque de nourriture adéquate, 30% des enfants de moins de 36 mois et 50% des femmes enceintes sont anémiques. Le taux de mortalité infantile est de 15 pour 1000 en Cisjordanie et de 25 pour 1000 à Gaza, ce qui est comparable à la Syrie, au Liban et à la Jordanie, mais bien supérieur au taux de 5 pour 1000 naissances vivantes en Israël.