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Journée mondiale de la Santé : L'ONU rappelle l'importance d'hôpitaux sûrs

Journée mondiale de la Santé : L'ONU rappelle l'importance d'hôpitaux sûrs

Un hôpital en Afghanistan.
A l'occasion de la Journée mondiale de la santé célébrée mardi, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont rappelé l'importance d'avoir des hôpitaux sûrs dans les situations d'urgence.

A l'occasion de la Journée mondiale de la santé célébrée mardi, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont rappelé l'importance d'avoir des hôpitaux sûrs dans les situations d'urgence.

« Quand une catastrophe frappe, il est indispensable de disposer de services médicaux bien préparés et qui fonctionnent », affirme M. Ban dans un message, rappelant que le thème de la Journée cette année est « un appel mondial à l'action pour que les pays s'emploient à préparer leur système de santé aux situations d'urgence ».

« Un grand nombre de vies peuvent être sauvées en cas de séisme, de conflit et dans d'autres situations d'urgence quand les établissements de santé sont mieux conçus et mieux construits et que le personnel soignant est mieux formé », renchérit l'OMS dans un communiqué.

L'OMS recommande que les gouvernements, les autorités de santé publique et les administrateurs des hôpitaux prennent six mesures essentielles pour assurer la sécurité des établissements de santé en cas d'urgence: former le personnel, concevoir et construire des hôpitaux sûrs, aménager les établissements existants pour les rendre plus résistants et mettre le personnel et les fournitures à l'abri du danger.

Selon l'Organisation, trop souvent, les établissements de santé sont les premières victimes en situation d'urgence: les agents de santé sont tués ou blessés, il n'y a plus de services pour soigner les rescapés et les investissements substantiels consentis dans la construction des bâtiments et dans le matériel sont réduits à néant. « Les hôpitaux, dispensaires et autres établissements de santé (...) doivent également être des lieux de refuge sûrs et non devenir eux-mêmes des zones de catastrophes », déclare pour sa part Ban Ki-moon.