Le Conseil de sécurité préoccupé par la situation en Guinée-Bissau
Les 15 membres du Conseil ont réaffirmé leur attachement à la mise en uvre du programme de réforme du secteur de la sécurité en Guinée-Bissau, dans une déclaration à la presse lue par le président du Conseil pour décembre, Neven Jurica (Croatie), à la suite d'un exposé par le représentant du Secrétaire général, Shola Omoregie, sur la situation dans ce pays et sur les activités du Bureau d'appui des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau (BANUGBIS).
Le Conseil a demandé au BANUGBIS, et à l'ONU plus généralement, de se coordonner étroitement avec les parties prenantes apportant déjà à la Guinée-Bissau un appui à la réforme du secteur de la sécurité, dont l'Union européenne.
Il s'est félicité de la tenue de la « Conférence ministérielle de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) sur le trafic de drogue, menace pour la sécurité de l'Afrique de l'Ouest », qui s'est déroulée à Praia (Cap-Vert), les 28 et 29 octobre 2008, et a pris note des projets de déclaration politique et de plan d'action régional adoptés à l'issue de cette réunion. Les 15 membres ont dit espérer que les projets seraient adoptés au prochain sommet de la CEDEAO, et demandé qu'ils soient mis en uvre. Ils ont également accueilli avec satisfaction la création de la Commission nationale des droits de l'homme de la Guinée-Bissau.
Les membres du Conseil ont enfin prié le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, de formuler des recommandations sur la transformation du BANUGBIS en un bureau intégré. Ils ont souligné qu'un appui devait continuer d'être offert à la Guinée-Bissau et loué une nouvelle fois la contribution des partenaires bilatéraux et multilatéraux du pays, ainsi que du BANUGBIS, à la consolidation de la paix en Guinée-Bissau.