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Népal : Ban encourage le gouvernement à créer les conditions pour mettre fin à la MINUNEP

Népal : Ban encourage le gouvernement à créer les conditions pour mettre fin à la MINUNEP

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Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, encourage le gouvernement népalais dans un rapport publié mardi à instaurer rapidement les conditions permettant de mettre fin à la Mission des Nations Unies au Népal (MINUNEP), tout en se félicitant de la progression importante du processus de paix.

« Je souhaiterais encourager le gouvernement à instaurer aussi rapidement que possible des conditions propices à la conclusion des activités de la MINUNEP », déclare M. Ban dans ce rapport remis au Conseil de sécurité.

« Bien que compréhensibles, les retards dans la formation du gouvernement ne me permettent pas d'annoncer que l'on s'achemine comme on l'espérait vers l'achèvement des activités de la MINUNEP à l'expiration du mandat en cours, ainsi que l'avait demandé le Conseil », ajoute-t-il.

Selon le Secrétaire général, il est crucial d'établir le comité spécial chargé de veiller à l'intégration et à la réinsertion des membres de l'armée maoïste. L'accord conclu le 25 juin par l'Alliance des sept partis stipule que l'intégration et la réinsertion s'effectueront dans un délai de six mois. Mais tant que le comité spécial n'aura pas entamé ses travaux, il sera impossible de savoir quand il pourra prendre des décisions importantes et quelles en seront les délais d'application. Il reste manifestement à surmonter d'importants désaccords.

« Puisque cette question demeure une pièce centrale du processus de paix, j'espère sincèrement que les parties chercheront à obtenir un consensus et y parviendront dans les plus brefs délais », écrit Ban Ki-moon.

Les Nations Unies ont prié le gouvernement et l'armée maoïste d'envisager de prendre des mesures provisoires dès que l'armée maoïste sera placée sous la responsabilité du comité spécial, afin de simplifier les fonctions de surveillance de la MINUNEP. Il pourrait par exemple s'agir de regrouper les cantonnements en un nombre restreint de lieux et de réunir les armes actuellement surveillées par la MINUNEP ou de prendre d'autres décisions à ce sujet.

Ces suggestions ont été favorablement accueillies mais ce n'est que lorsque le gouvernement se sera prononcé sur ces questions que l'on pourra déterminer s'il sera possible de continuer à réduire le nombre de contrôleurs des armements avant la fin du mandat de la MINUNEP et prévoir à quelle date aura lieu cette réduction, souligne le Secrétaire général.