Géorgie : Les populations dans la zone tampon restent menacées, selon un expert de l'ONU

Au retour d'une visite sur le terrain, le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU sur les droits de l'homme des personnes déplacées, Walter Kälin, a exprimé sa préoccupation à l'égard des populations situées dans la « zone tampon » contrôlée par les forces russes au nord de la ville de Gori (Géorgie).

Il s'est dit alarmé par le climat de « peur » dans de nombreuses zones, ainsi que par la poursuite du harcèlement contre les populations et les pillages de biens, indique un communiqué publié ce week-end.

Walter Kälin a appelé au déploiement d'une présence humanitaire et d'une mission de protection, saluant comme une première étape la Mission de suivi déployée par l'Union européenne.

Il a par ailleurs salué les mesures prises par le gouvernement géorgien pour trouver des solutions durables à la situation des 30.000 personnes déplacées par le récent conflit et qui ne pourront rentrer chez elles dans un avenir proche.

Enfin, il a affirmé qu'il était « temps » d'intégrer les quelque 200.000 autres déplacés depuis le début des années 1990, qui vivent en majorité dans des foyers collectifs dans des « conditions inacceptables ».