La Géorgie réclame une enquête indépendante sur la guerre avec la Russie
![Des déplacés géorgiens dans une tente du HCR à Gori, lors du conflit en 2008. Des déplacés géorgiens dans une tente du HCR à Gori, lors du conflit en 2008.](https://global.unitednations.entermediadb.net/assets/mediadb/services/module/asset/downloads/preset/assets/2008/08/07404/image100x100cropped.jpg)
« Nous devons tout d'abord refuser de rester silencieux face à cette agression armée, à l'occupation, au nettoyage ethnique et à l'attaque perpétrée contre un Etat Membres des Nations Unies », a dit M. Saakashvili.
Ensuite nous devons « rester unis pour rejeter la reconnaissance forcée et illégale des deux provinces séparatistes de la Géorgie », l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie, a-t-il insisté, en référence aux deux régions que le parlement et le président russes ont reconnus comme deux nouveaux Etats indépendants.
« Nous devons nous assurer que toutes les parties respectent pleinement le cessez-le-feu » et « créer un moyen de règlement du conflit qui puisse réunifier la Géorgie de manière pacifique », a plaidé par ailleurs le président géorgien.
« Si nous réalisons ces objectifs », l'ONU « émergera de la crise plus forte qu'auparavant. Mais si nous n'y parvenons pas, je crains que la violence et les tactiques qui ont subverti la souveraineté de la Géorgie s'étendra à d'autres régions du monde », a-t-il prévenu.
Le président géorgien a appelé à une enquête « exhaustive et indépendante sur les origines et les causes de cette guerre ».
Il a enfin promis que son pays répondrait à l'agression en renforçant davantage sa démocratie, en donnant plus de pouvoir au parlement et à la justice, en renforçant l'état de droit, un processus qu'il a qualifié de « seconde révolution des roses ».