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Zimbabwe : le Secrétaire général rejette toute accusation de partialité

Zimbabwe : le Secrétaire général rejette toute accusation de partialité

Le Secrétaire général, Ban Ki-moon.
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a regretté les commentaires du Représentant permanent du Zimbabwe auprès des Nations Unies remettant en cause son impartialité concernant la situation dans son pays.

Dans un message transmis samedi par sa porte-parole, le Secrétaire général qualifie ces propos « d'extrêmement inappropriés et inacceptables ».

« Il n'y a rien de partial à défendre les droits du peuple du Zimbabwe à choisir un gouvernement légitime dans le cadre d'une élection libre et équitable », souligne le message.

Ban Ki-moon affirme qu'il continuera à « soutenir les efforts pour promouvoir des pourparlers entre les deux parties au Zimbabwe afin de parvenir à une transition démocratique et au relèvement économique pour le peuple de ce pays ».

Vendredi, le Conseil de sécurité a rejeté, en raison du veto soulevé par la Chine et la Fédération de Russie, un projet de résolution qui aurait mis en place des sanctions contre le président du Zimbabwe Robert Mugabe et ses proches, et qui appelait à l'ouverture immédiate de pourparlers.

Cela en dépit des appels du Secrétaire général et de la Vice-Secrétaire générale Asha-Rose Migiro à agir face à une situation de nature à mettre en danger la paix et la sécurité en Afrique australe.

Le Secrétaire général a affirmé à plusieurs reprises, tout comme l'Afrique du Sud, la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) et l'Union africaine (UA), que la réélection au second tour du président Mugabe était « illégitime » en raison des violences et pressions sur les membres de l'opposition et sur la population.