La CPI, "pièce maîtresse de la justice internationale"
« La création de la CPI constitue une occasion unique de tenir pour responsables les auteurs des crimes les plus graves qui préoccupent la communauté internationale dans son ensemble, à savoir le génocide, les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre, et de mettre fin à l'impunité », a rappelé le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
« Les activités de la Cour et de son Procureur ont déjà un effet dissuasif sur les auteurs potentiels de crimes internationaux », a-t-il estimé dans un message transmis hier par sa porte-parole.
Le 1er juillet marque le cinquième anniversaire de l'entrée en vigueur du Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI).
« La création de la Cour représente une des réalisations majeures du siècle dernier en matière de droit international. epuis l'entrée en vigueur du Statut de Rome, la Cour a achevé une transition importante de la phase de mise sur pied au début de ses fonctions judiciaires », poursuit le message.
« Aujourd'hui, le Statut de Rome de la Cour pénale internationale compte 104 États parties qui ?uvrent sans cesse pour réaliser l'objectif ultime de compétence universelle de la Cour ».
Ban Ki-moon a appelé les États Membres de toutes les régions du monde qui ne sont pas encore parties au Statut de Rome à envisager de le devenir.
Parmi les Etats qui ne sont pas parties au Statut figurent notamment les Etats-Unis, la Chine, la Fédération de Russie (voir la liste complète des Etats Membres).
Au 1er janvier 2007, 104 pays étaient États Parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale. Parmi eux, 29 sont membres du groupe des États d'Afrique, 12 sont des États d'Asie, 16 sont des États d'Europe orientale, 22 sont des États d'Amérique latine et des Caraïbes, et 25 sont membres du Groupe des États d'Europe occidentale et autres États.