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Liban : le PNUE publie son rapport sur les conséquences environnementales du récent conflit

Liban : le PNUE publie son rapport sur les conséquences environnementales du récent conflit

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Dans un rapport publié aujourd&#39hui sur les conséquences pour l&#39environnement du conflit qui a opposé récemment Israël au Hezbollah, le Programme des Nations Unies pour l&#39environnement (PNUE) a estimé que le Liban était confronté à de grands défis tels que la gestion des décombres liés aux bombardements, la réparation des infrastructures hydrauliques et le nettoyage des terrains agricoles minés.

« La plupart des industries et des complexes industriels qui ont été bombardés dont la centrale électrique de Jiheh au sud de Beyrouth, ont entrainé lors de leur explosion la propagation d'un grand nombre de substances toxiques », affirme un communiqué du PNUE publié à Berlin.

Le PNUE estime qu'une action urgente est nécessaire pour arrêter la propagation des ces substances chimiques qui menacent les infrastructures sanitaires.

« Gérer et nettoyer des quantités significatives de décombres liées à la guerre, notamment les décombres des cliniques et des hôpitaux, représente un défi environnemental encore plus grand », estime le PNUE.

La destruction des infrastructures sanitaires et du système des eaux usées, constitue aussi un défi.

Le rapport souligne également la nécessité de détruire les bombes à fragmentation non explosées, plus particulièrement dans le sud du pays où de nombreuses zones de terres agricoles sont devenues impraticables pour les agriculteurs.

Le conflit entre Israël et le Hezbollah libanais a éclaté le 12 juillet et s'est terminé le 14 août par un cessez-le-feu. Il a duré au total 34 jours et a fait au total 1 200 morts et 4 400 blessés. Plus de 900 000 Libanais ont fui leurs habitations.

Les dégâts matériels sont également très lourds. On compte plus de 1 000 ponts détruits et plus de 30 000 unités de logements détruits ou endommagés. L'aéroport de Beyrouth, plusieurs ports et de nombreuses routes ont été également bombardés.

Une bonne nouvelle cependant. Le rapport indique que la pollution de l'environnement marin a été largement contenue. Les niveaux de contamination ne dépassent pas les niveaux de contamination de cette région de la Méditerranée.