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Corée du Nord : le Conseil de sécurité poursuit ses consultations sur des sanctions

Corée du Nord : le Conseil de sécurité poursuit ses consultations sur des sanctions

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Malgré la persistance de divergences sur l&#39adoption de sanctions, les consultations d&#39aujourd&#39hui sur la Corée du Nord ont marqué des progrès et se poursuivront demain au niveau des experts techniques comme des ambassadeurs, a dit le président du Conseil de sécurité devant la presse à New York.

L'ambassadeur du Japon Kenzo Oshima, dont le pays assume la présidence du Conseil au mois d'octobre, a indiqué que les 15 membres avaient toujours des divergences sur certains points spécifiques à l'étude.

Nous avons manifestement encore des désaccords, ce n'est pas une nouvelle, mais manifestement nous faisons des progrès, a estimé à sa suite l'ambassadeur des Etats-Unis, John Bolton.

S'il avait ce matin, jugé « décevant » que le Représentant de la Fédération de Russie, Vitaly Churkin n'ait pas été muni d'instructions sur le projet de texte, il s'est félicité cet après-midi de qu'il ait été en mesure de faire des observations sur ses propositions.

John Bolton a insisté sur la nécessité pour le Conseil de sécurité de prendre une décision rapide. « Je crois qu'il est possible de prendre une décision rapide et ferme à la fois », a-t-il affirmé, se déclarant positivement surpris par la convergence d'opinions.

Evoquant les sanctions, John Bolton a indiqué qu'un soutien avait été apporté à l'interdiction de voyager visant certains dirigeants nord coréens.

Il a ironisé sur le fait qu'il fallait se demander si le régime nord-coréen n'avait pas déjà une interdiction prohibant ses représentants de se rendre aux négociations à six sur son programme nucléaire.

L'ambassadeur des Etats-Unis a ajouté que le régime de sanctions contiendrait une clause de sauvegarde pour les fournitures humanitaires.

La Corée du Nord a annoncé lundi avoir procédé à un test nucléaire malgré les avertissements du Conseil de sécurité et l'adoption en juillet d'une résolution lui intimant de cesser son programme de missiles balistiques (dépêche du 9.09.06).

Le Secrétaire général de l'ONU avait estimé le même jour que cet essai violait « les normes internationales relatives au désarmement et à la non-prolifération, ainsi que le moratoire actuel sur les essais nucléaires » (dépêche du 9.09.06).