L'actualité mondiale Un regard humain

Liban : Kofi Annan condamne les attaques à la roquette Katioucha contre le Nord d'Israël

Liban : Kofi Annan condamne les attaques à la roquette Katioucha contre le Nord d'Israël

Kofi Annan
Le Secrétaire général a déploré aujourd'hui les tirs de roquette Katioucha, lancées depuis le Liban vers la ville israélienne de Kiryat Shmona la nuit dernière, qui ont causé de graves dommages matériels mais n'ont heureusement pas fait de victimes.

« Le Secrétaire général note la fragilité de la situation au Liban et dans la région. Il appelle une fois encore le gouvernement du Liban à étendre son contrôle sur tout son territoire, à exercer le monopole du recours à la force et à mettre fin à de telles attaques», indique un message transmis aujourd'hui par son porte-parole.

Dans son message, Kofi Annan a appelé « toutes les parties à respecter pleinement la Ligne Bleue et à s'abstenir de toute action qui pourrait mener à une aggravation de la situation ».

Ce message avait été précédé ce matin d'une déclaration similaire du Représentant personnel du Secrétaire général au Liban, Geir Pedersen (voir notre dépêche d'aujourd'hui).

Dans une déclaration à la presse du 23 novembre dernier, le Conseil de sécurité avait condamné les échanges de tirs le long de la Ligne bleue entre Israël et le Liban, provoqués par des hostilités du Hezbollah, et appelé le gouvernement libanais à reprendre le contrôle de tout son territoire (voir notre dépêche du 23 novembre 2005).

Le 2 novembre, présentant son rapport sur la résolution 1559 du Conseil de sécurité, qui vise au rétablissement de la souveraineté du Liban sur son territoire, Terje Roed-Larsen avait affirmé que l'ONU continuerait d'assister le gouvernement libanais à démanteler et à désarmer les milices, notamment le Hezbollah et les factions palestiniennes.

« Le désarmement et le démantèlement des milices est d'ailleurs une exigence tant de la résolution 1559 du Conseil de sécurité que de l'Accord de Taef, qui a mis fin à la guerre civile au Liban », avait rappelé l'Envoyé de l'ONU, soulignant que le plus important était le résultat.