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Ligne bleue : l'Envoyé de l'ONU au Liban condamne les attaques à la roquette contre Israël

Ligne bleue : l'Envoyé de l'ONU au Liban condamne les attaques à la roquette contre Israël

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Le Représentant personnel du Secrétaire général pour le Liban, Geir Pedersen, a exprimé aujourd'hui sa profonde préoccupation quand aux roquettes tirées du territoire libanais vers Israël, à travers la Ligne bleue, par des éléments non identifiés, appelant toutes les parties à éviter une escalade.

« Au moins quatre roquettes ont été tirées depuis le Liban, causant d'importants dommages matériels dans la zone résidentielle de la ville de Kiryat Shmona », confirme un communiqué du centre d'information des Nations Unies à Beyrouth publié aujourd'hui.

« Israël a mené un raid de représailles aujourd'hui à 4 heures 30 du matin, à Na'ameh, à environ 12 kilomètres au Sud de Beyrouth », rappelle le communiqué.

Le Représentant personnel a appelé une fois de plus le gouvernement du Liban à « étendre son autorité sur tout son territoire et à exercer le monopole du recours à la force ».

Il a aussi rappelé à toutes les parties « qu'une violation n'en justifie pas une autre et les a appelées à s'abstenir de toute escalade ».

Dans une déclaration à la presse du 23 novembre dernier, le Conseil de sécurité avait condamné les échanges de tirs le long de la Ligne bleue entre Israël et le Liban, provoqués par des hostilités du Hezbollah, et appelé le gouvernement libanais à reprendre le contrôle de tout son territoire (voir notre dépêche du 23 novembre 2005).

Le 2 novembre, présentant son rapport sur la résolution 1559 du Conseil de sécurité, qui vise au rétablissement de la souveraineté du Liban sur son territoire, Terje Roed-Larsen avait affirmé que l'ONU continuerait d'assister le gouvernement libanais à démanteler et à désarmer les milices, notamment le Hezbollah et les factions palestiniennes.

« Le désarmement et le démantèlement des milices est d'ailleurs une exigence tant de la résolution 1559 du Conseil de sécurité que de l'Accord de Taëf, qui a mis fin à la guerre civile au Liban », avait rappelé l'Envoyé de l'ONU, soulignant que l'important était le résultat.

Terje Roed-Larsen avait souligné que le gouvernement libanais avait « mis en place un tel mécanisme, portant ses efforts dans l'immédiat sur des restrictions aux démonstrations armées en dehors des camps avant de mettre de l'ordre dans les camps ».