L'actualité mondiale Un regard humain

Terrorisme : le Conseil de sécurité demande la coopération de tous les Etats

Terrorisme : le Conseil de sécurité demande la coopération de tous les Etats

media:entermedia_image:8b66443e-4f54-484e-b072-e37e8c8a19cb
Après des derniers attentats à Londres, à Kusadasi en Turquie et à Bagdad, le Conseil de sécurité a réaffirmé hier dans une déclaration présidentielle que « les actes de terrorisme sont tous criminels et injustifiables » et demandé à tous les États de « coopérer pour traduire en justice, conformément au principe 'extrader ou poursuivre', les auteurs, organisateurs et commanditaires d'actes de terrorisme ».

Dans cette déclaration présidentielle rendue publique par le président du Conseil pour le mois de juillet, Adamantios Vassilakis de la Grèce, le Conseil a condamné, une nouvelle fois, le réseau Al-Qaida et les autres groupes terroristes pour « les nombreux actes de terrorisme criminels qu'ils ne cessent de commettre dans le dessein de causer la mort, de détruire des biens et de porter atteinte à la stabilité ».

Cette déclaration a été rendu publique à l'issue d'une réunion avec les présidents des trois Comités antiterroristes : le Comité créé en vertu de la résolution 1267 (1999) concernant Al-Qaida et les Taliban, celui créé en vertu de la résolution 1373 (2001) sur le financement du terrorisme et le Comité de la résolution résolution 1540 (2004) concernant l'accès des acteurs non étatiques aux armes nucléaires, chimiques et biologiques.

Les trois Présidents ont mis l'accent sur la nécessité d'intensifier le dialogue avec les États et d'améliorer des moyens de recensement des besoins d'assistance de certains d'entre eux.

A ce propos, ils ont clairement indiqué aux pays concernés que leur retard dans la soumission des rapports nationaux, outre qu'il faisait douter de leur engagement, ne pouvait que retarder l'assistance dont ils pourraient avoir besoin.

Cette assistance, ont estimé les membres du Conseil dans leur déclaration présidentielle, pourrait provenir des organisations internationales, régionales et sous-régionales compétentes.

Le souci de clarté et de transparence a été avancé, par les trois Présidents, comme le mot d'ordre de leurs activités.

La transparence, a précisé le représentant du Royaume-Uni, au nom de l'Union européenne, doit prévaloir dans l'établissement des listes récapitulatives des individus et entités soupçonnés d'enfreindre les résolutions pertinentes ainsi que dans la mise à disposition des informations supplémentaires dont disposent les Comités.

Dans la déclaration présidentielle, les trois comités et leurs groupes d'experts sont, une fois encore, invités à coopérer plus étroitement entre eux et avec le groupe de travail créé par la résolution 1566 (2004), chargé de recommander des mesures contre les particuliers, groupes et entités participant ou associés à des activités terroristes autres que ceux visés par le Comité contre Al-Qaida et les Taliban.

Rappelant que cette coopération avait été définie comme une priorité, le représentant de la France a voulu qu'elle se manifeste par le croisement des informations, l'élimination des doublons et la recherche de synergies. Le représentant des États-Unis s'est montré plus catégorique. « Si les Comités ne travaillent pas davantage ensemble, le Conseil devra prendre la mesure radicale de les fusionner en un seul organe », a-t-il déclaré.

Voir l'ensemble des déclarations dans le communiqué de l'ONU.