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Le Secrétaire général salue l'intention du président Bush de consacrer 1 milliard de dollars à la lutte contre le paludisme

Le Secrétaire général salue l'intention du président Bush de consacrer 1 milliard de dollars à la lutte contre le paludisme

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Le Secrétaire général a accueilli hier avec satisfaction l'annonce faite par le Président George Bush concernant l'engagement des États-Unis à consacrer, au cours des cinq prochaines années, plus d'un milliard de dollars à la prévention et au traitement du paludisme en Afrique.

« Le Secrétaire général note que cet engagement imprimera l'élan tant attendu dans la lutte contre cette maladie mortelle qui provoque, toutes les 30 secondes, la mort d'un enfant », indique un message transmis hier par son porte-parole.

« Le Secrétaire général est convaincu que cette annonce constitue un élément important de l'engagement des pays développés à fournir des ressources nécessaires à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement, lequel engagement, espère-t-il, se manifestera à la réunion que doit tenir le G-8, la semaine prochaine à Gleneagles ainsi qu'au Sommet mondial qui se tiendra à New York au mois de septembre », ajoute le message.

Le Secrétaire général assistera au sommet du G8, placé sous le signe de l'assistance à l'Afrique et de la lutte contre le réchauffement climatique, du 6 au 8 juillet en Ecosse (voir notre dépêche du 28 juin 2005).

Dans une lettre adressée le 24 juin dernier aux chefs d'Etats et de gouvernement des pays du G8, le Secrétaire général avait exhorté le G8 à prendre l'initiative de renforcer l'aide internationale aux victimes des crises humanitaires oubliées et négligées en Afrique (voir notre dépêche du 24 juin 2005).

Selon le Fonds mondial de la lutte conte le sida, la tuberculose et le paludisme, le paludisme est à l'origine de plus d'un million de décès chaque année dans les pays les plus pauvres de la planète.

Aujourd'hui, plus de 41% de la population mondiale est exposée au risque de contracter le paludisme. Ce chiffre augmente chaque année en raison de la détérioration des systèmes de santé, de la résistance accrue aux médicaments et aux insecticides, du changement de climat et de la guerre. Parmi les groupes à haut risque, on trouve les enfants, les femmes enceintes, les voyageurs, les réfugiés, les personnes déplacées et les travailleurs arrivant dans des zones endémiques.