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Mobilisation pour la libération des otages de l'ONU en Afghanistan

Mobilisation pour la libération des otages de l'ONU en Afghanistan

Afghanistan (archives)
La Mission de l'ONU en Afghanistan poursuit ses efforts pour obtenir la remise en liberté des trois collaborateurs de l'ONU kidnappés la semaine dernière, a indiqué aujourd'hui le porte-parole de l'ONU.

Le Conseil des clergés afghan, une coalition d'autorités religieuses afghanes a condamné le rapt de trois membres de personnel de l'ONU, a précisé Fred Eckhard, lors du point de presse quotidien organisé au Siège de l'organisation à New York

Il a ajouté que le Conseil afghan avait qualifié l'enlèvement « d'anti-islamique », souligné que l'Afghanistan était un Etat membre de l'ONU et que ces trois personnes s'étaient rendues dans le pays pour aider le peuple d'Afghanistan et avait réclamé leur libération avec la plus grande fermeté.

le 28 octobre, le Secrétaire général de l'ONU annonçait avoir appris avec consternation l'enlèvement des trois fonctionnaires internationaux recrutés par le PNUD alors qu'ils circulaient, le même jour, à bord d'un véhicule de l'ONU à bord duquel ils se trouvaient, à environ 13 heures (heure locale), dans la capitale afghane.

Il indiquait alors que très peu d'informations étaient disponibles mais que les Nations Unies étaient en contact étroit avec les autorités et espéraient que tous trois seraient libérés immédiatement et sans condition.

Cet appel était relayé quelques jours plus tard par le porte-parole de la Mission d'assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) qui exhortait les ravisseurs « à ne pas faire de mal » à Shqipe Hebibi, Annetta Flanigan and Angelito Nayan, les trois membres de l'ONU kidnappés.

« Ils nous manquent », déclarait Manoel de Almeida e Silva, « nous sommes inquiets à leur sujet, quant à leur état médical et physique, de la façon dont ils tiennent le coup. »

« Tous trois ont besoin de soins médicaux et la meilleure façon de les leur apporter est de les remettre en liberté immédiatement », plaidait-il (voir notre dépêche du 31 octobre).