L'actualité mondiale Un regard humain

Le rapport des experts indépendants sur les élections en Afghanistan rendu public demain

Le rapport des experts indépendants sur les élections en Afghanistan rendu public demain

Le groupe d'experts indépendants nommé par l'ONU à la demande de l'autorité électorale en Afghanistan présentera demain à Kaboul les résultats de ses investigations sur les plaintes déposées par les candidats à la présidentielle.

Craig Jenness, Staffan Darnolf et David Mathieson, les trois experts nommés à la demande du JEMB (acronyme anglais désignant l'Organe mixte d'administration des élections) présenteront demain, dans les locaux de la Mission d'assistance des Nations Unies pour l'Afghanistan (MANUA) à Kaboul, leurs conclusions sur les plaintes reçues par les candidats à l'élection présidentielle afghane, indique aujourd'hui un communiqué transmis par la MANUA.

Le JEMB avait annoncé le 11 octobre dernier, deux jours après la date des élections, avoir décidé de demander à l'ONU de mettre en place un groupe d'experts électoraux indépendants qui procèderait à une enquête exhaustive des plaintes et présenterait ses recommandations sur l'arbitrage à opérer (voir notre dépêche du 11 et celle du 18 octobre.)

Le Vice-président du JEMB, Ray Kennedy, y indiquait notamment que la création de ce groupe, qui instaurait un système de traitement des plaintes dupliquant celui existant au sein de l'instance mixte d'administration électorale, avait été motivée par le fait que les candidats aux élections réunis dans un Conseil de coordination avaient contesté, dès le premier jour de la création de ce Conseil, le JEMB et refusé d'utiliser ses services de dépôt de plaintes.

Les plaintes reçues par les experts ont essentiellement porté la question de l'encre destinée à être apposée sur les mains des électeurs, le jour du vote, de façon à renforcer le dispositif évitant les votes multiples, celle-ci s'étant avérée dans certains cas aisément effaçable en raison de confusions dans l'utilisation des marqueurs, ont-ils indiqué.

Des cas d'ouvertures tardives ou de fermetures plus rapides que prévu de bureaux de vote, le matériel disponible en quantité insuffisante et le comportement inapproprié du personnel électoral ont également fait l'objet de contestations.