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Le Conseil de sécurité en consultations sur le Fonds de développement pour l'Iraq

Le Conseil de sécurité en consultations sur le Fonds de développement pour l'Iraq

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Au nombre des dossiers étudiés par le Conseil de sécurité aujourd'hui en consultations à huis clos, dont la Géorgie, figure celui du Fonds de développement pour l'Iraq, sur lequel il a entendu le compte-rendu du Président du Conseil international chargé d'en contrôler la gestion.

Le Conseil international consultatif et de contrôle (CICC) a fait effectuer, en mai dernier, soit plus d'un an après la résolution du Conseil portant décision de sa création, une première analyse de la gestion du Fonds de développement pour l'Iraq par la société d'audit KPGM qu'il a rendue publique à la mi-juillet.

Entre autres conclusions, ce premier rapport souligne l'absence de contrôle de l'extraction du pétrole iraquien rendant impossible la vérification des chiffres avancés, le recours épisodique au troc qui rend difficile une évaluation des conditions de l'échange et la passation de marchés de gré à gré qui contreviennent aux procédures réglementaires en matière de marchés publics.

Le Contrôleur de l'ONU qui préside le CICC, Jean-Pierre Halbwachs, indiquait dans une première lettre adressée au Secrétaire général et datée du 30 juin dernier que le montant des opérations de troc avait été évalué à 225 millions de dollars, « ce qui se traduirait par un versement potentiel de 12 millions de dollars au Fonds d'indemnisation des Nations Unies. »

Par ailleurs, au cours des consultations tenues aujourd'hui par le Conseil, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Hedi Annabi, a présenté le dernier rapport du Secrétaire général sur la Mission des Nations Unies en Géorgie, la MONUG, dans lequel il déplore que « la position intransigeante de la partie abkhaze compromette les engagements antérieurs, tels que ceux relatifs à l'ouverture d'un bureau auxiliaire des droits de l'homme dans le district de Gali et au déploiement complet de la composante de police civile de la MONUG. »

Il indique espérer fermement « qu'avec le temps les dirigeants de Soukhoumi reviendront sur leur position et répondront favorablement à l'offre des nouveaux dirigeants géorgiens concernant la reprise d'un dialogue direct viable sur toutes les questions de fond ».

Hedi Annabi devait aborder également la situation au Kosovo.

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