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L'Assemblée générale de l'ONU engage la réorganisation de ses travaux

L'Assemblée générale de l'ONU engage la réorganisation de ses travaux

Apportant une première réponse aux objectifs de revitalisation qu'elle s'est fixés, l'Assemblée générale a pris aujourd'hui une série de décisions allant dans le sens d'une réduction ou d'un regroupement des points figurant à son ordre du jour et de leur alignement sur les objectifs prioritaires de l'Organisation.

A son ordre du jour figureront donc désormais des questions telles que le maintien de la paix et de la sécurité internationales, la promotion d'un développement durable, le développement de l'Afrique, la promotion des droits de l'homme, la coordination de l'aide humanitaire, la promotion du droit, la lutte contre le terrorisme.

De façon générale, les décisions prises lors de la séance qu'elle a tenue aujourd'hui, vont dans le sens d'une rationalisation de ses travaux, d'une réorganisation de son rythme et de ses méthodes et d'une réduction de la documentation mise à sa disposition. Autant de consignes qui valent pour ses grandes commissions auxquelles elles recommandent de regrouper certains points de leur ordre du jour et d'entreprendre leur examen à un rythme moins fréquent, biennal ou triennal.

Les Commissions sont également invitées à introduire le dialogue dans certaines de leurs séances par le biais du système des questions-réponses.

L'Assemblée a également décidé qu'à compter de sa 59e session, ses réunions plénières se tiendront les lundis et les jeudis. Elle a par contre reporté l'examen de la réorganisation du travail de ses commissions en deux périodes de fond annuelles à sa prochaine session.

Le 2 juin 2005 est la date qu'elle a retenue pour convoquer la réunion de haut niveau consacrée aux progrès réalisées dans la mise en œuvre des objectifs fixés par la Déclaration d'engagement sur le VIH/sida adoptée en 2001. Elle a décidé qu'elle s'efforcerait à cette occasion de cerner les progrès accomplis mais aussi les problèmes et les obstacles qui entravent la réalisation de ces engagements en s'attachant aux aspects techniques de ces questions.

Ces travaux alimenteront la réunion de haut niveau qui doit se tenir à New York au début de la 60e session de l'Assemblée en 2005 pour examiner les progrès accomplis dans la réalisation des engagements de la Déclaration du Millénaire et des grandes conférences organisées par les Nations Unies.

Le Saint-Siège qui a le statut d'État observateur permanent auprès de l'ONU depuis le 6 avril 1964, voit par ailleurs étendus ses droits et privilèges puisqu'il a désormais le droit de participer au débat général de l'Assemblée générale et de s'inscrire sur la liste des orateurs au titre de points de l'ordre du jour à toute séance plénière.

Jusqu'à aujourd'hui, le Saint-Siège devait obtenir l'aval du Président du Groupe des États d'Europe de l'Ouest et des autres États pour s'inscrire sur la liste des orateurs et ne pouvait participer qu'aux débats sur les questions le concernant. En sa qualité d'observateur, le Saint-Siège n'a pas le droit de vote à l'Assemblée générale mais il a la possibilité de se porter coauteur de projets de résolution et de décisions sur les questions le concernant.

L'Assemblée a également endossé les recommandations de sa quatrième commission dans le domaine du maintien de la paix, notamment en ce qui concerne le renforcement des capacités de l'Afrique et la poursuite des efforts engagés afin d'atteindre l'objectif du déploiement dans les 30 à 90 jours qui suivent l'adoption d'une résolution du Conseil de sécurité décidant de la création d'une opération de maintien de la paix.