L'actualité mondiale Un regard humain

Côte d'Ivoire : la Mission de l'ONU prête à apporter immédiatement son concours au Gouvernement de réconciliation nationale

Côte d'Ivoire : la Mission de l'ONU prête à apporter immédiatement son concours au Gouvernement de réconciliation nationale

media:entermedia_image:1d1104cb-5cc4-49c9-8df8-c20bd5c04e9f
« Sachez que l'ONUCI [Mission de l'ONU en Côte d'Ivoire] est prête à apporter immédiatement tout son concours au Gouvernement de réconciliation nationale et à la Commission nationale de désarmement selon le mandat qu'elle a reçu du Conseil de sécurité, à la demande du Président de la République de Côte d'Ivoire qui en connaît toutes les dispositions » a lancé « aux hommes et femmes de bonne foi de Côte de Côte d'Ivoire » le chef de l'ONUCI.

Rappelant, dans un communiqué paru le 23 mai, que le désarmement était « une volonté collective exprimée par toutes les parties signataires de l'Accord de Linas-Marcoussis », le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Albert Tevoedjre, a précisé que « l'ONU ne pouvait en aucun cas se substituer aux autorités du pays ou aux parties signataires de l'Accord de Linas-Marcoussis ».

Créée le 27 février dernier par une résolution du Conseil de Sécurité, et favorablement accueillie par le Comité de suivi de l'Accord de Linas-Marcoussis, l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) comprend 6240 soldats mais aussi des observateurs militaires et des membres de la police civile qui contribueront à la mise en oeuvre du programme de désarmement et de réinsertion des milices.

« Ne vous laissez pas égarer par des campagnes mensongères et injustes qui visent une communauté internationale dont vous faites partie et à laquelle nous appartenons tous, “nous les peuples des Nations Unies”! » a déclaré solennellement le Représentant spécial.

M. Tevoedjre a indiqué que le processus de désarmement était sous la « responsabilité directe du Gouvernement de réconciliation nationale de Côte d'Ivoire », précisant qu'il était « géré par la Commission nationale de désarmement (CNDDR), qui dispose à cet effet d'un budget et d'un personnel adéquats ».

Le 20 mai, le Secrétaire général, Kofi Annan, avait réitéré son appel à toutes les parties ivoiriennes pour qu'elles mettent un terme à leurs récriminations mutuelles, qu'elles mettent en œuvre sincèrement l'Accord de Linas-Marcoussis et qu'elles reprennent immédiatement le dialogue politique dans le but de garantir le fonctionnement effectif du Gouvernement de réconciliation nationale.

---