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Kosovo : l'aéroport de Pristina passe d'un contrôle militaire à celui de la Mission de l'ONU

Kosovo : l'aéroport de Pristina passe d'un contrôle militaire à celui de la Mission de l'ONU

carte du Kosovo
Le transfert de responsabilité de l'aéroport de Pristina, jusqu'alors géré par la KFOR, la Force internationale du Kosovo, à la Mission de l'ONU dans la province lance un message positif, a indiqué aujourd'hui le chef de l'ONU au Kosovo à l'occasion de la cérémonie de passation des pouvoirs.

Malgré le terrible revers provoqué par l'explosion de violence, il y a deux semaines, cette prise de contrôle de l'aéroport par l'autorité civile montre que nous continuons notre progression, a indiqué le Représentant spécial du Secrétaire général au Kosovo, Harri Holkeri, selon un communiqué de la Mission d'administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo (MINUK) diffusé aujourd'hui.

« Depuis 1999, nous avons assisté à la transformation d'une installation utilisée principalement à des fins militaires en un aéroport civil dynamique qui sera fréquenté en 2004 par plus de 800 000 passagers civils, ce qui en fait, en termes de personnes transportées, le plus grand aéroport civil de la région », a poursuivi M. Holkeri qui a insisté sur le rôle essentiel que joue l'aéroport à la fois pour la MINUK et l'avenir du Kosovo et de la région.

Tout en exprimant ses remerciements à la KFOR et à l'OTAN qui « ont maintenu en fonctionnement « ce lien vital vers le monde extérieur » ainsi qu'au « pilier » européen qui a assumé la gestion de l'aéroport et au Gouvernement d'Islande qui a apporté son concours au développement de l'aéroport, le Représentant spécial a insisté sur la part prise par les Kosovars dans le succès de l'aéroport au cours des dernières années.

« Hier le Premier Ministre Rexhepi et moi-même avons lancé le Plan de mise en œuvre des Normes pour le Kosovo. Les Normes véhiculent les valeurs européennes et constituent l'élément de référence pour les progrès politiques, économiques et humains du Kosovo. Ce qui est vrai pour le Kosovo est vrai pour l'aéroport. Nous ne recherchons pas des normes minimales mais au contraire des normes qui se situeront le plus haut possible en Europe », a déclaré le Représentant spécial.