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Côte d'Ivoire : la Mission de l'ONU prorogée par le Conseil qui envisage une opération de maintien de la paix

Côte d'Ivoire : la Mission de l'ONU prorogée par le Conseil qui envisage une opération de maintien de la paix

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Le Conseil de sécurité a décidé aujourd'hui de proroger le mandat de la MINUCI, la Mission des Nations Unies en Côte d'Ivoire, de quelques semaines tout en demandant au Secrétaire général de préparer le déploiement éventuel d'une mission de maintien de la paix dans le pays.

Par l'adoption à l'unanimité de sa résolution 1527, le Conseil de sécurité a prorogé le mandat de la MINUCI jusqu'au 27 février prochain et renouvelé, pour la même durée, l'autorisation accordée aux États Membres participant aux forces de la CEDEAO (la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) ainsi que « les forces françaises qui les soutiennent. »

« Prenant acte du message que le Président de la République de Côte d'Ivoire lui a adressé le 10 novembre 2003, par lequel il demandait la transformation de la Mission des Nations Unies en Côte d'Ivoire (MINUCI) en une opération de maintien de la paix », précise la résolution, le Conseil prie le Secrétaire général « de préparer le déploiement éventuel d'une opération de maintien de la paix dans un délai de cinq semaines suivant une telle décision par le Conseil. »

Dans son rapport daté du 6 janvier, Kofi Annan recommandait, sous certaines conditions, la création d'une opération de maintien de la paix qui comprendrait une composante militaire dotée d'un effectif de 6 240 personnes, dont 200 observateurs militaires et 120 officiers d'état-major, et un volet civil

Il insistait toutefois sur le fait que « le Secrétariat avait récemment éprouvé d'énormes difficultés à se procurer en temps voulu des contingents et du personnel de police suffisamment équipés pour les opérations de maintien de la paix des Nations Unies. »

« A un moment où des opérations récemment créées ainsi que d'autres envisagées sollicitent les mêmes ressources limitées, l'opération envisagée pose des problèmes particuliers », soulignait-il.