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R. D. du Congo : 3 600 combattants étrangers et leurs familles ont déjà été rapatriés et le mouvement devrait s'accélérer, estime la Mission de l'ONU

R. D. du Congo : 3 600 combattants étrangers et leurs familles ont déjà été rapatriés et le mouvement devrait s'accélérer, estime la Mission de l'ONU

Selon la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (RDC), il existe un « sentiment général » parmi les groupes armés étrangers présents dans le pays qu'il est temps de partir. Plus de 4 000 d'entre eux ont déjà quitté le pays ou sont engagés dans le processus de désarmement-réintégration.

Le Directeur de la Division désarmement, démobilisation, rapatriement, réinstallation réinsertion (DDRRR) de la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (MONUC), Peter Swarbrick, a annoncé, à Kinshasa, lors du point à la presse que tient régulièrement la MONUC, que l'opération d'identification d'environ 600 combattants armés étrangers et de leurs dépendants cantonnés à la base militaire de Kitona en vue de leur rapatriement dans leurs pays respectifs, avait commencé hier.

Annonçant également le prochain rapatriement d'une quarantaine de combattants rwandais qui se trouvent dans le Kivu, M. Swarbrick a indiqué que le nombre des combattants étrangers et de leurs dépendants rapatriés s'élevait à 3 600 personnes.

Il a déclaré s'attendre à un accroissement significatif de ce nombre au cours des semaines à venir. « Le sentiment général au sein de ces groupes armés est qu'il est temps pour eux de rentrer au pays », a-t-il ajouté.

L'un des événements marquants des dernières semaines dans ce domaine avait été le retour au Rwanda d'un des chefs de la rébellion hutu rwandaise en RDC, le général Paul Rwarakabije, et de 103 des membres de la branche armée des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR).

La MONUC avait alors indiqué que le général tentait depuis le Rwanda de convaincre le reste de son mouvement d'en faire autant. Le Représentant spécial pour la RDC, William Swing, s'était alors rendu dans la capitale rwandaise pour discuter avec les autorités du rapatriement des ex-combattants rwandais présents sur le sol congolais.