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Une réunion de l'ONU se consacrera à la préservation des savoirs traditionnels la semaine prochaine à Montréal

Une réunion de l'ONU se consacrera à la préservation des savoirs traditionnels la semaine prochaine à Montréal

Les 300 délégués rassemblés par l'ONU lundi prochain à Montréal commenceront la journée par le Kanien'kehaka et le Requickening, deux allocutions traditionnelles Mohawk, parfaitement appropriées pour donner le coup d'envoi d'une réunion consacrée à la préservation et à la promotion des connaissances traditionnelles des communautés autochtones et locales.

Il s'agit de la troisième réunion du Groupe de travail spécial à composition non limitée chargée de l'examen de l'application de l'article de la Convention sur la diversité biologique qui fait spécifiquement référence à la préservation des savoirs traditionnels.

Le terme "à composition non limitée" reflète la participation large tant des représentants des gouvernements que des populations autochtones et souligne l'importance de ce rassemblement en tant que pôle de débats et d'échange de points de vue à partir de perspectives culturelles très variées, explique un communiqué publié aujourd'hui par le Secrétariat de la Convention.

"La diversité culturelle constatée lors de ces réunions est non seulement importante en soi, mais constitue le garant essentiel de la préservation de la diversité biologique et du développement durable", a indiqué Hamdallah Zedan, Secrétaire exécutif de la Convention sur la diversité biologique.

Ladite Convention, qui parraine la réunion, est un accord international sur le développement durable, ratifié par 188 gouvernements qui ont arrêté une série d'actions en faveur de la conservation et de l'utilisation durable de la diversité biologique, et du partage équitable de ses avantages.

La réunion, qui se poursuivra pendant toute la semaine prochaine, étudiera notamment un rapport de synthèse sur l'état et l'évolution des connaissances, des innovations et des pratiques des communautés autochtones et locales qui présentent un intérêt pour la conservation et l'utilisation durable de la diversité biologique.

Les participants s'efforceront également de définir des lignes directrices pour la conduite d'études d'impacts culturels, environnementaux et sociaux d'aménagements proposés sur des sites sacrés et sur des terres ou des eaux occupées ou utilisées traditionnellement par des communautés autochtones et locales.