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Consultations sur l'Iraq, lundi, entre Kofi Annan, les pays frontaliers et des membres du Conseil de sécurité

Consultations sur l'Iraq, lundi, entre Kofi Annan, les pays frontaliers et des membres du Conseil de sécurité

Le Secrétaire général de l'ONU tiendra lundi des consultations sur l'Iraq avec des représentants des pays voisins et certains membres du Conseil de sécurité.

Les entretiens qui auront lieu au siège de l'ONU à New York incluront les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, la Chine, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie ainsi que 4 membres non permanents : l'Allemagne, l'Angola, le Chili et le Pakistan.

Le Secrétaire général a été récemment l'objet de démarches de la part d'Etats-membres qui lui demandent d'envisager de renforcer à nouveau la présence de l'ONU en Iraq et de procéder à la nomination d'un Représentant spécial dans le pays.

La plupart du personnel de l'ONU avait été retiré d'Iraq après que deux attentats terroristes aient été commis contre ses bureaux à Bagdad dont celui du 19 août qui a coûté la vie de Sergio Vieira de Mello et 21 autres employés de l'organisation.

Depuis lors, Kofi Annan s'est prononcé en faveur d'une approche prudente de la question, indiquant que ce qui était envisagé était une action « transfrontalière » et qu'un bureau régional de l'ONU allait probablement être créé à cet effet soit à Amman en Jordanie ou dans la ville chypriote de Larnaca.

Lors d'un récent Conseil de sécurité, l'ambassadeur des Etats-Unis avait déclaré que son pays était « prêt à discuter des mesures de sécurité pour accompagner le retour du personnel international de l'ONU » tandis que l'ambassadeur de la France affirmait que le soutien des Nations Unies à la transition en Iraq était « essentiel. »

« C'est pourquoi nous avons proposé dans un premier temps, la nomination d'un envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies », a-t-il ajouté.

La veille, le 20 novembre, le Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, avait indiqué avoir reçu une lettre du Conseil de gouvernement iraquien réclamant le soutien de l'ONU. Le même jour, Kofi Annan affirmait qu'il allait procéder « très prochainement » à la nomination du Représentant spécial pour l'Iraq.