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Réunion d'urgence de l'Assemblée générale sur l'action d'Israël en Palestine occupée

Réunion d'urgence de l'Assemblée générale sur l'action d'Israël en Palestine occupée

Trois jours après qu'une résolution demandant à Israël de ne déporter ou menacer la sécurité du Président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat, se soit vue opposer un veto américain au Conseil de sécurité, l'Assemblée générale de l'ONU tiendra demain une session extraordinaire d'urgence à la demande de la Ligue des Etats arabes et du Mouvement des pays non-alignés.

La réunion dont l'objet annoncé est d'étudier les « Mesures illégales prises par Israël à Jérusalem-Est occupée et dans le reste du territoire palestinien occupé » se tiendra dans le cadre de la procédure « L'Unité pour le maintien de la paix », titre de la résolution de 1950 de l'Assemblée qui prévoyait que « dans tout cas où parait exister une menace contre la paix, une rupture de la paix ou un acte d'agression et où, du fait que l'unanimité n'a pas pu se réaliser parmi ses membres permanents, le Conseil de sécurité manque à s'acquitter de sa responsabilité principale dans la maintien de la paix et de la sécurité internationales, l'Assemblée générale examinera immédiatement la question afin de faire aux Membres les recommandations appropriées sur les mesures collectives à prendre. »

Dans un point à la presse aujourd'hui, la porte-parole de l'Assemblée générale, Michelle Montas, indiquait qu'aucun projet de résolution n'avait pour l'instant été soumis à l'Assemblée mais que l'on s'attendait à ce que le projet présenté soit assez semblable à celui qui a été soumis au Conseil et a fait l'objet d'un veto.

La session extraordinaire d'urgence de demain a été demandée par la Ligue des Etats arabes, qui rassemblent 21 pays, et est appuyée par le Mouvement des pays non-alignés, qui regroupe 137 des 191 membres de l'ONU.

Les Etats-Unis ont expliqué leur veto de la résolution présentée au Conseil de sécurité, mardi dernier 16 septembre, par le fait qu'elle ne désignait pas toutes les responsabilités en matière de terrorisme, en ne condamnant pas explicitement le Hamas, le Djihad islamique et les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa.