L'actualité mondiale Un regard humain

Possible réunion sur la question iraquienne samedi à Genève, indique Kofi Annan

Possible réunion sur la question iraquienne samedi à Genève, indique Kofi Annan

Le Secrétaire général de l'ONU a indiqué aujourd'hui qu'il espérait qu'il serait possible de réunir les Ministres des Affaires étrangères des cinq membres permanents du Conseil de sécurité, samedi à Genève, et que la rencontre permettrait de rapprocher les points de vue sur la démarche à suivre en Iraq.

La réunion de samedi, comme celle qui a eu lieu lundi à New York avec l'ensemble des membres du Conseil de sécurité, fait partie de la démarche en cours visant à trouver une solution aux questions en discussion sur l'Iraq, a indiqué le Secrétaire général lors de la conférence de presse organisée pour présenter son rapport sur l'application de la Déclaration du millénaire qui avait lieu aujourd'hui au siège de l'ONU à New York.

« La question d'une plus grande implication des Nations Unies en Iraq ou de l'ONU conduisant le processus politique est quelque chose qui a été mis en avant par plusieurs Etats membres qui croient que cela amènera une plus grande légitimité au processus et le rendra plus acceptable à la région », a-t-il déclaré, ajoutant qu'une « part essentielle de la discussion portait sur la création d'une administration iraquienne qui aura la responsabilité de gérer ses propres affaires. »

Interrogé sur la réforme des institutions internationales, qu'il estime dans son rapport nécessaire, Kofi Annan a indiqué que, même si la question était à l'étude depuis plus d'une décennie sans qu'une décision ait jamais été prise, la crise iraquienne l'avait remise à l'avant de la scène et que ses discussions avec les dirigeants semblaient indiquer qu'ils étaient déterminés à la faire progresser.

Faisant remarquer que le nombre des membres de l'ONU avait presque quadruplé depuis sa création, il y a près de 60 ans, sans que la structure du Conseil ait changé, il a indiqué qu'une réforme du Conseil, que ce soit par l'augmentation du nombre de ses membres permanents ou non-permanents, « ferait gagner le Conseil en légitimité. »

« La plupart des Etats membres voudraient que cela se produise », a-t-il ajouté.