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Les inspecteurs de l'ONU prêts à reprendre du service en Iraq

Les inspecteurs de l'ONU prêts à reprendre du service en Iraq

Dans un rapport rendu public aujourd'hui, la Commission d'inspection de l'ONU indique être prête à reprendre ses opérations en Iraq quasiment sans préavis si le Conseil lui en fait la demande.

Dans un rapport rendu public aujourd'hui, la Commission d'inspection de l'ONU indique être prête à reprendre ses opérations en Iraq quasiment sans préavis si le Conseil lui en fait la demande.

Précisant qu'elle dispose d'une liste de 354 experts de 55 pays différents susceptibles d'être envoyés en Iraq avec un préavis très court et régulièrement tenus informés de ses activités, la Commission de contrôle, de vérification et d'inspection des Nations Unies (CCVINU) affirme être “apte et prête” à retourner en Iraq y compris pour y travailler à “la confirmation des données ayant trait au désarmement.”

“La plupart du matériel indispensable aux opérations d'inspection et de surveillance avait été retiré d'Iraq et entreposé en un endroit sûr dans les locaux de l'ONU” dans la ville chypriote de Larnaca, indique la CCVINU qui précise que “le petit groupe d'experts techniques au Siège a pu perfectionner son savoir-faire et mettre ses connaissances à niveau du fait de ses récentes activités sur le terrain et que les experts internationaux figurant sur la liste ont pour la plupart réaffirmé leur intérêt et confirmé leur disponibilité.”

« Comme la résolution 1483 (2003) du Conseil de sécurité semble laisser le mandat de la Commission inchangé en ce qui concerne les travaux de contrôle et de vérification continus », celle-ci indique avoir entrepris d'élaborer « les paramètres d'un nouveau plan de contrôle adapté aux changements de l'environnement en Iraq après la guerre.” Elle est également en train de dresser le “tableau d'ensemble des capacités connues de l'industrie iraquienne, y compris la recherche-développement, qui pourrait se révéler utile pour les activités liées à la production d'armes chimiques et biologiques, et l'élaboration de modèles pour le contrôle des sites.”

Enfin, elle indique travailler à l'élaboration d'un recueil “objectif” des connaissances qu'elle a acquises sur l'ampleur et la nature (financement, effectifs, gestion, structure, subordination, activités d'achat à l'étranger, etc.) des programmes iraquiens de production d'armes de destruction massive.

Pour cela, indique-t-elle, “il faudrait avoir accès à des informations supplémentaires, y compris des entretiens avec le personnel de ces programmes.”