La mission du Conseil en Afrique de l'Ouest fait le point sur les pourparlers de paix au Libéria
La délégation du Conseil de sécurité en mission de sept jours en Afrique de l'Ouest est arrivée au Ghana aujourd'hui pour faire le point sur les pourparlers de paix en cours à Accra.
La mission du Conseil de sécurité en Afrique de l'Ouest, qui est conduite par l'ambassadeur du Royaume-Uni, Jeremy Greenstock, a quitté, ce matin, Abidjan en Côte d'Ivoire pour Accra au Ghana où elle a été mise au courant par le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Libéria, Abou Moussa, sur l'évolution des pourparlers de paix.
Les membres du la mission doivent aussi s'entretenir de cette question avec les membres du Groupe international de contact sur le Libéria, le Secrétaire exécutif de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Mohamed Ibn Chambas, et le médiateur de la CEDEAO pour le Libéria, Abdulsalami Abubakar.
Avant de repartir ce soir pour Conakry en Guinée, il est prévu qu'ils rencontrent également des représentants du Gouvernement du Libéria et des délégués des deux mouvements rebelles, les Libériens unis pour la démocratie (LURD) et le Mouvement pour la démocratie et les élections au Libéria (MODEL) ainsi que des représentants de partis politiques et de la société civile.
La mission qui se trouvait hier à Abidjan, y a rencontré le Président de la Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, le Premier ministre Seydou Diarra et la direction civile des Forces nouvelles, des représentants de partis politiques et de la société civile. Les membres de la mission ont insisté pour que les accords de paix de Linas-Marcoussis, signés en janvier dernier, soient mis en oeuvre dans leur intégralité et que le cessez-le-feu soit respecté.
Le chef de la mission, Jeremy Greenstock, a indiqué, lors d'une conférence de presse hier, que le message que la mission avait tenté de faire passer tout au long de la journée était simple : « nous sommes ici pour aider à mettre en oeuvre les accords de Linas-Marcoussis parce que nous savons que les deux côtés éprouvent beaucoup de difficultés à le faire. »