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Le Conseil de sécurité en mission en Afrique centrale du 7 au 16 juin

Le Conseil de sécurité en mission en Afrique centrale du 7 au 16 juin

Le Conseil de sécurité au grand complet et représenté au plus haut niveau se déplacera du 7 au 16 juin pour une Mission en Afrique centrale dont les deux étapes seront la République démocratique du Congo (RDC) et le Burundi.

C'est la totalité du Conseil, les quinze Etats membres représentés par leurs ambassadeurs, qui participeront à une mission conduite par la France qui les amènera en RDC et au Burundi du 7 au 16 juin prochains, comme l'indique le Président du Conseil, Munir Akram, dans une lettre adressée au Secrétaire général de l'ONU et rendue publique aujourd'hui.

Pour son étape en RDC où les combats dans la région du Nord-Est ont tout récemment encore fait des centaines de morts et déplacé des milliers de personnes, le Conseil de sécurité a fixé à la mission une série d'objectifs qui sont présentés en annexe de la lettre. Parmi ceux-ci, il est prévu qu'elle rappelle clairement aux parties congolaises et aux voisins de la République démocratique du Congo les attentes du Conseil à leur égard et leurs obligations notamment en ce qui concerne la cessation complète des hostilités, le respect des droits de l'homme, du droit humanitaire et du bien-être des populations civiles, la non-ingérence, la cessation du soutien aux groupes armés, l'arrêt du pillage des ressources naturelles, l'accès de la MONUC à toutes les parties du territoire.

Elle soulignera également auprès des parties congolaises et des États de la région l'intérêt d'une conférence internationale pour la paix, la sécurité, la démocratie et le développement dans la région des Grands Lacs et évaluera par ailleurs les ajustements à apporter au rôle de la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (MONUC.)

Au Burundi, la mission fera valoir à l'ensemble des partis politiques et des groupes armés qu'il n'y a pas d'alternative au processus de paix d'Arusha, que la signature d'accords de paix et de cessez-le-feu n'est pas un aboutissement, et qu'il est à présent nécessaire de travailler avec le nouveau Président et le gouvernement transitoire à la mise en oeuvre de ces accords.