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Kofi Annan réaffirme l'universalité des droits de l'homme et enjoint la Commission de l'ONU à surmonter ses dissensions

Kofi Annan réaffirme l'universalité des droits de l'homme et enjoint la Commission de l'ONU à surmonter ses dissensions

Kofi Annan
"Si vous ne vous battez pas pour que les droits de l'homme soient respectés partout et par tous, qui le fera?" a lancé ce matin Kofi Annan à la Commission des droits de l'homme. Le Secrétaire général de l'ONU a également enjoint chaque pays membre de la Commission à "balayer devant sa porte" et à "commencer par veiller au respect des droits de sa propre population".

"Si vous ne vous battez pas pour que les droits de l'homme soient respectés partout et par tous, qui le fera?" a lancé ce matin Kofi Annan à la Commission des droits de l'homme. Le Secrétaire général de l'ONU a également enjoint chaque pays membre de la Commission à "balayer devant sa porte" et à "commencer par veiller au respect des droits de sa propre population".

En une époque de "tensions et de dissensions" et "bouleversement de l'ordre international", "votre mission acquiert encore plus d'importance et votre obligation d'agir devient encore plus pressante. Or, dans le débat public sur les droits de l'homme, votre voix a été affaiblie par les dissensions de ces derniers mois, et votre message a perdu en clarté", a constaté ce matin le Secrétaire général de l'ONU à la Commission des droits de l'homme, dont la session de printemps s'achève demain.

"Il faut que cela change", a-t-il poursuivi. "L'inaction est inacceptable. Si elle veut que les grands objectifs fixés en matière de droits de l'homme soient atteints partout dans le monde, la Commission doit se montrer plus résolue."

Appelant à "dépasser les différences culturelles" et à "reconnaître, par exemple, que les droits des femmes sont les mêmes sur tous les continents", Kofi Annan a égaelement souligné qu' "être membre de cette commission comportait des privilèges mais aussi des responsabilités", ajoutant que cela signifiait aussi "que chaque pays doit d'abord et avant tout s'employer à renforcer son propre système de protection. "Chaque pays doit balayer devant sa porte et commencer par veiller au respect des droits de sa propre population", a-t-il conclu.