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Iraq: le personnel local de l'ONU poursuit ses activités humanitaires en direction des populations civiles

Iraq: le personnel local de l'ONU poursuit ses activités humanitaires en direction des populations civiles

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Les Agences humanitaires de l'ONU ont indiqué, aujourd'hui, à Amman, en Jordanie, à l'occasion de la conférence de presse quotidienne sur les activités humanitaires en Iraq, que leurs 3 400 employés locaux étaient actifs sur le terrain et s'efforçaient de faire parvenir l'aide humanitaire aux populations civiles iraquiennes, malgré le retrait du personnel international de de pays.

Les Agences humanitaires de l'ONU ont indiqué, aujourd'hui, à Amman, en Jordanie, à l'occasion de la conférence de presse quotidienne sur les activités humanitaires en Iraq, que leurs 3 400 employés locaux étaient actifs sur le terrain et s'efforçaient de faire parvenir l'aide humanitaire aux populations civiles iraquiennes, malgré le retrait du personnel international de ce pays.

C'est ainsi que le porte-parole du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a indiqué que le personnel local de l'UNICEF faisait tout son possible pour maintenir ses activités humanitaires et qu'il avait notamment mis en place un service d'urgence, pour sauver des vies et s'assurer du bien-être des enfants.

De son côté, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué que son équipe de Bagdad était prête à se rendre à Bassorah, la deuxième ville iraquienne, où la santé de la population était gravement menacée par le manque d'accès à l'eau potable. La porte-parole de l'OMS s'est par ailleurs inquiétée des conséquences des bombardements persistants sur Bagdad, notamment sur les enfants et les autres populations vulnérables, comme les femmes enceintes, les personnes âgées ou les handicapés.

Par ailleurs, le porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) s'est inquiété que 400 000 habitants de Bassorah n'aient toujours pas accès à l'eau potable, alors que le Programme de l'ONU pour le développement (PNUD) faisait savoir que pour la première fois depuis 1976, son Bureau à Bagdad ne fonctionnait que partiellement.

S'agissant de l'arrivée potentielle de réfugiés iraquiens dans les pays limitrophes, le Haut Commissaire de l'ONU aux réfugiés (HCR) à déclaré qu'aucun mouvement de réfugiés n'a été observé à ce jour.